D’où vient la lassitude ?
Il est possible, à ce stade de la saison, de ressentir une lassitude. Rares sont les cyclistes (et les sportifs au sens large) à ne pas ressentir une baisse de motivation à un moment donné dans la saison.
Comment l’expliquer ? Et comment y mettre fin ?
La lassitude à l’entrée dans l’automne est logique : la fin de saison, le passage à l’heure d’hiver, la météo qui se dégrade, bref autant de bonnes raisons de ranger le vélo. Mais que se passe t-il quand celle-ci intervient aux beaux jours, et alors que la saison vient seulement de débuter ?
Les hypothèses peuvent être très nombreuses et variées :
un entraînement trop lourd durant l’hiver
trop de séances d’intensité, sans phases de récupération suffisantes, avec trop de contraintes (attention trop fixée sur la puissance par exemple)
trop de séances de home trainer
trop de sorties extérieures par mauvais temps
Si l’extra-sportif n’est pas à négliger (fatigue d’origine professionnelle, problèmes personnels) il n’en reste pas moins que la fatigue « sportive » peut également être à l’origine de cette lassitude. D’ailleurs la baisse de motivation est le premier signe précurseur d’un état de sur-entraînement (mais toute baisse de motivation n’augure pas à l’inverse d’un possible sur-entraînement, heureusement).
Dès lors comment réagir afin de repartir sur de bonnes bases ?
Si cette lassitude est bien installée, et qu’elle dure plus de 10 à 15 jours, ne la négligez pas et écoutez là.
Accordez vous pour commencer 4 à 7 jours de coupure complète, sans monter sur le vélo. En effet, une coupure plus longue est à éviter en pleine saison. Répétez cette micro-coupure après un court cycle d’entraînement si le problème persiste.
Si l’envie tarde à revenir vous pouvez également jouer sur quelques leviers motivationnels : choisissez des créneaux météo favorables ; optez pour des sorties collectives, quitte à délaisser les contenus quelques temps ; allez rouler sur vos parcours préférentiels si vous les appréciez ou, au contraire, changez régulièrement de parcours. Le VTT peut, dans ce contexte, s’avérer être un précieux allié.
Benoit VALQUE