Peut être connaissez vous de temps en temps un « retard à l’allumage » en début de course, que vous soyez coureur de fédération ou cyclosportif ? Plus problématique, peut être ce phénomène est-il systématique ? Comment l’expliquer ?
De multiples raisons peuvent venir expliquer ce phénomène, et des solutions existent dans la plupart des cas.
Pour commencer, soulignons qu’un début de course difficile ne signifie pas que vous vous accrochiez jusqu’à l’explosion, auquel cas le niveau est trop élevé, ou vous êtes parti trop fort. Nous évoquons bien dans cet article un début d’épreuve difficile, avant le retour de bonnes sensations. Seulement ces phénomènes peuvent vous priver de meilleures performances, notamment si vous coincez lorsque l’échappée se dessine, ou dans la première difficulté du jour.
Plusieurs explications peuvent être mises en avant pour expliquer ces départs difficiles.
tout simplement l’intensité de la course avec des attaques répétées et des changements de rythme qui vous font très mal au départ alors que le rythme est plus régulier une fois l’échappée dessinée. Analysez le scénario pour savoir si c’est le rythme qui a tendance à chuter ou vous qui retrouvez « des jambes »
cela pourrait être lié à un « effet diesel » : travaillez davantage la PMA et l’explosivité à l’entraînement, y compris entre les épreuves
l’échauffement insuffisant apparaît également comme une piste d’explication : prenez le temps de vous échauffer 25 à 30’ sur le schéma suivant : 15’ souple puis 5’ progressives jusqu’à allure course puis 2 à 3 sprints sur 20-30’’ récupération 2’. Vous serez ainsi plus vite en action au départ
il est également possible que la digestion soit en cause : si votre digestion n’est pas achevée au moment du départ votre rendement en sera affecté. Votre dernier repas sera idéalement terminé 3h avant le départ
il faut également tenir compte du placement : si vous traînez en queue de peloton en début de course vous allez davantage subir le rythme
enfin, un manque de fraîcheur c'est-à-dire une légère fatigue peut engendrer un départ un peu poussif, avant le retour des bonnes sensations : il peut d’agir de séances d’entraînement trop difficiles les derniers jours avant l’épreuve en question.
C’est une « auto-analyse » de chacun de ces facteurs qui vous mettra sur la bonne piste.
Benoit VALQUE