Bonjour Lucas, peux-tu tout d’abord te présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle Lucas Hamilton, et je suis un jeune coureur originaire d’une petite ville de campagne en Australie, nommée Ararat. Je cours actuellement pour la formation Mitchelton-Scott, ainsi que pour la sélection nationale australienne U23 lors les épreuves européennes. C’est d’ailleurs ma seconde saison en Europe.
Quand as-tu commencé le vélo, et pourquoi as-tu choisi ce sport ?
J’ai débuté lorsque j’avais environ 12 ans. Mon père faisait du vélo, et du coup, toute la famille s’est inscrite dans un club local. Je suis donc parti d’une activité familiale, pour ensuite rejoindre la sélection de l’état de Victoria, et enfin l’équipe nationale, au moment où c’est devenu plus qu’une simple activité que je pratiquais le week-end.
As-tu également essayé d’autres sports dans le même temps ?
Nous étions une famille plutôt active, donc je me suis impliqué dans pas mal de sports à Ararat. J’ai entre autres pratiqué le football australien avec mon frère avant de débuter le vélo. Il y avait une petite compétition locale, mais le niveau était très relevé, donc ça occupait la plupart de nos week-ends.
Avant de passer à tes performances, peux-tu nous dire quel profil de coureur tu penses avoir ?
Je me considérerais comme un coureur de classements généraux, qui apprécie les courses par étapes au profil accidenté. J’apprécie également beaucoup les courses d’un jour vallonnées.
Avec Jay Hindley et Michael Storer, tu représentes la nouvelle génération australienne, êtes-vous ami, et y a t-il une sorte de compétition entre vous au niveau des performances ?
Nous nous entendons vraiment bien, et sommes tous les trois de très bons amis. Nous voulons toujours donner notre maximum, et en quelque sorte nous nous poussons les uns de manière très saine, et en tant qu’équipe, cela nous stimule et nous aide à nous améliorer.
Vous êtes comme tu le disais tous les trois membres de la même équipe. Est-ce que la réserve d’Orica-Scott est à ton avis le meilleur moyen pour vous de progresser et de rejoindre ensuite éventuellement le World-Tour avec Orica ?
L’équipe Mitchelton-Scott est fantastique! Nous sommes tous très chanceux d’avoir cette opportunité, nous procurant un environnement qui permet à nos carrières de se lancer. Pour le moment, nous sommes néanmoins concentrés sur le Baby Giro, où nous aurons un objectif en tant qu’équipe, mais l’an prochain, j’adorerais pouvoir rejoindre le World-Tour. C’est mon rêve depuis que j’ai commencé le cyclisme, et avoir cette opportunité de le réaliser, je trouve ça super enthousiasmant.
Après un très bon début d’année en Australie, tu as enchaîne avec un très bon début de saison européenne, est-ce que ça t’a surpris de pouvoir continuer sur ta lancée ?
J’ai beaucoup appris de ma première saison en Europe l’an passé, et je pense que par conséquent, je me suis mieux préparé pour affronter cette période. Je suis donc très heureux de la manière dont les choses ont débuté, car je ne savais pas vraiment comment je me situerais en terme de forme, après un gros été en Australie. Globalement, on peut dire que toute l’équipe a été très forte pour ce début de saison européen.
Qu’est-ce qui est le plus important pour un jeune coureur australien, briller pendant « L’été australien » en début d’année, ou pendant la saison européenne ?
Notre été australien nous offre une belle opportunité de courir contre les meilleurs coureurs du monde, et nous accumulons donc beaucoup d’expérience pendant cette période. Je pense que les deux sont importants, mais pour des raisons différentes. Être capable de performer en Europe, loin de la maison et sans être familier avec l’environnement est la clé, mais en Australie, tu cours avec des coureurs comme Chris Froome, et c’est génial de pouvoir se mesurer au gratin mondial en courant à ce niveau.
Quels seront tes objectifs pour la seconde partie de la saison ?
De nombreuses courses que nous avons disputé, comme Liège-Bastogne-Liège étaient des objectifs, et pour la deuxième partie de saison, les grandes courses par étapes comme le Tour de l’Avenir et le Baby-Giro seront des objectifs, que ce soit pour moi-même ou pour l’équipe.
Pour finir, si tu pouvais gagner seulement une course, laquelle choisirais-tu ?
Le Tour de France.