Bonjour Lionel, un mot tout d’abord sur l’aspect sportif, comment juges-tu la semaine de ton équipe au Rwanda ?
Nous avons passé une bonne semaine où nous avons accumulé 8 jours de course au travers de parcours superbes avec une ambiance et un accueil très fort. En terme de bilan, pour nous, une victoire d'étape (peut-être que sans sa chute à 80 mètres de l'arrivée Edwin pouvait faire un doublé) et une 3ème place au général. C'est positif.
Matteo Badilatti a confirmé sa belle saison 2018, quelles vont être les attentes le concernant pour la suite de la saison ?
Matteo a un très gros potentiel et il va surprendre plus d'un. Il a commencé la compétition à 22 ans tout en y associant ses études. Cependant, il doit améliorer certains aspects techniques et c'est ce qu'il va s'employer à faire durant les prochains jours.
Même si la concurrence était plus forte que d’habitude, les africains ont répondu présents, comment juges-tu le niveau global des jeunes coureurs érythréens ?
Il y a un gros potentiel et de très bons athlètes en Afrique, les érythréens ont été a la hauteur de leur réputation, c'est a dire très actifs, explosifs et ils ont gagné des étapes et le général avec le coureur d'Astana.
Certains d’entre eux t’ont-ils impressionné ?
Le mot est fort mais oui il ont été très actifs durant la course. Il y avait une course dans la course, car le général était très serré donc les étapes étaient elles ouvertes.
Edwin Avila, vainqueur d'étape malgré une grosse chute en début de course
Un mot sur l’extra-sportif si tu le veux bien, comment as-tu jugé l’organisation et l’accueil qui vous a été réservé ?
C'était une très belle organisation avec des conditions idéales, des routes superbes et un public enthousiaste. On a vu beaucoup de sourires et de nombreux enfants sur le bord de la route.
On vante souvent cette ferveur unique au Rwanda, est-ce le même ressenti sur place ?
C'était juste magnifique et débordant d'énergie positive, un réel plaisir et une envie folle de revenir.
Qu'est-ce qui t’as marqué durant cette semaine africaine ?
Les paysages à couper le souffle, c'est un très beau pays et il y a une ambiance qui fait un bien fou dans ces temps lourds que nous vivons en europe.
Pour finir un mot sur l’affaire qui touche en ce moment le cyclisme et qui t’as fait réagir sur les réseaux sociaux, es-tu surpris par les noms qui sont sortis ?
C'est une déception et une incompréhension, j'avais eu un très bon contact avec Georg (Preidler) lors de mon passage chez Giant, je suis resté sous le choc avec Stefan (Denifl) mais avec Georg je tombe de très haut. A qui peut on faire confiance c'est triste de se poser cette question… Je suis de tout coeur avec la FDJ.
Propos recueillis par Mylène Terme (photos : ICA/Tour du Rwanda)