Alors que plusieurs équipes ont renoncé à effectuer un stage en ce mois de décembre en raison des contraintes sanitaires, l'équipe Arkéa-Samsic s'est réunie du 14 au 22 décembre à Cannes. L'occasion pour nous de faire le point avec Thomas Boudat sur sa première saison passée sous les couleurs de l'équipe dirigée par Emmanuel Hubert et sur ses perspectives pour 2021. Une année où il souhaiterait particulièrement être au départ du prochain Tour de France, celui-ci passant tout près de chez lui.
Vous sortez d'un stage de huit jours sur la Côte d'Azur. Quel a été le programme ?
On a refait les bases pour préparer la nouvelle saison. Beaucoup d'endurance, un peu de travail de force. Puis pas mal de dénivelé afin de prendre un bon coup de pédale avant le prochain stage de janvier où l'on préparera davantage les courses avec plus d'intensité et plus d'accumulation de kilomètres.
C'était votre première saison avec Arkéa-Samsic. Quel bilan en faites-vous ?
J'avais un petit peu peur au début, c'est comme ça quand on change de boîte. On ne sait pas trop où l'on va. Finalement, l'adaptation s'est très bien passée. Il y a une bonne ambiance au sein de l'équipe. Après, d'un point de vue sportif, la saison a été un peu compliquée pour les raisons que l'on connait. On n'a pas eu beaucoup de courses, et il a fallu courir sur un laps de temps très court. De mon côté, j'ai pas mal enchaîné au mois d'août. Certainement un peu trop. Ça m'a coûté un manque de fraîcheur sur la fin de saison.
L'absence de certaines épreuves labellisées « Coupe de France » ou 1.1 vous a quelque peu pénalisé...
Mon pic de forme était programmé pour mars à mi-avril. Là où il y avait justement toutes les « Coupe de France », Paris-Nice. Au final, on n'a pas pu faire ces courses-là. Ce n'est pas du coup une saison qu'on retiendra.
Quelles sont vos ambitions pour 2021 ?
Arriver en forme et scorer dès le début de saison. Après, l'objectif que je me fixe est d'être au départ du Tour de France qui va passer à cinq kilomètres de chez moi. C'est la première fois que ça passe aussi près. Je veux donc vraiment être au départ du Tour, tout en étant utile pour l'équipe.
Le Tour est également le grand objectif d'Arkéa-Samsic qui n'est pas assuré, à ce jour, de faire partie des équipes sélectionnées. Vous êtes confiants ?
C'est très important pour l'équipe et pour les sponsors. On a vraiment envie d'y être. Après, on est trois équipes pour deux places. Ça va être difficile, mais si on a des bons résultats au début de saison et qu'on se montre, il n'y a pas de raison.
Avez-vous une idée de votre calendrier ?
Il n'a pas encore été défini, puis avec le contexte actuel on ne sait pas trop quelles épreuves vont être maintenues ou pas. C'est compliqué. On ne sait pas trop sur quel pied danser pour le moment.
Quel va être votre rôle dans l'équipe ?
Je serai le sprinteur numéro deux. Il y aura Nacer (Bouhanni) sur un front, et puis moi. J'irai également l'aider sur certaines grandes courses pour faire partie de son train.
Y a-t-il une course qui vous fait particulièrement rêver ?
Il y en a deux que j'aimerais bien gagner. Ce sont les Championnats de France sur route, et l'étape des Champs-Elysées sur le Tour de France.
Pour conclure, que peut-on vous souhaiter alors que la saison 2021 est sur le point de débuter ?
Plein de victoires et de réussite. Je pense que ce sera suffisant (rires).
Propos recueillis par Alexandre Paillou