A chaque début de saison, l'occasion est donnée de découvrir de nouveaux talents, qui font souvent leurs premiers pas en Europe, ou tout simplement au sein du peloton pro. Et l'édition 2020 de l'étoile de Bessèges en a été la semaine passée la parfaite illustration, puisque les suiveurs ont pu découvrir un nouveau talent colombien en la personne de Daniel Mendez, 10ème de l'étape reine et 16ème du classement général de la course. L'occasion pour nous d'aller à la rencontre du jeune colombien de la Kern Pharma, qui a eu la gentillesse de nous accorder quelques mots.
Et lorsque pour débuter l'interview, le second de la Volta Porvenir 2018 (l'équivalent du Tour de l'Avenir juniors en Colombie) s'est défini comme "un coureur qui va bien en haute montagne", ce fut tout sauf une surprise, au vu de ses performances chez les jeunes, mais aussi et surtout de cette belle 10ème place obtenue au sommet du Mont Bouquet samedi.
Timide et surpris qu'on s'intéresse à lui, Daniel Mendez nous explique ensuite comment il est arrivé en Europe "grâce à un contact établi en décembre avec le directeur sportif de la Kern Pharma" qui lui a offert un contrat d'un an. Et nul doute qu'après l'étoile de Bessèges, ce dernier doit déjà être satisfait de sa trouvaille, au vu de la performance du jeune colombien. Une performance qui a "surpris" Mendez, qui nous a indiqué qu'il était mieux que ce qu'il pouvait espérer pour une première course chez les pros, et qu'il ne pensais pas "être capable de figurer avec les meilleurs de la course, ce qui est une bonne performance".
Reste désormais à confirmer sur la durée, même si il nous avoue que l'objectif premier cette saison, "c'est d'engranger de l'expérience, tout en faisant du mieux possible pour l'équipe". Rendez-vous désormais à la Volta Alentejo, où il aura pour ambition de briller après un retour de quelques semaines chez lui en Colombie.
Propos recueillis par Mylène Terme (avec Charles Marsault)