Interview : à la découverte de...Matvey Mamykin

Interview : à la découverte de...Matvey Mamykin

A l'occasion de cette reprise des interviews découverte, notre rédaction a souhaité rencontrer le jeune talent russe Matvey Mamykin, qui s'est véritablement révélé lors de la seconde partie de la saison 2016. Pour nous, le coureur de la Katusha-Alpecin s'est donc confié, revenant notamment sur ses débuts, mais également sur ses ambitions pour la saison en cours.

 

Originaire du "centre de Moscou", Matvey nous dévoile tout d'abord qu'il a grandi dans la culture cyclisme, puisqu'il a débuté le vélo "à l'âge de 6 ans", sur la route tout d'abord, puis en combinant avec la piste ensuite, sur les conseils de son père, qui a été entraîneur "pendant une dizaine d'années". Fan de Pantani, puis de Contador dans sa jeunesse, Mamykin aimerait "devenir un coureur comme eux", ses idoles comme il les nomme, et c'est donc tout naturellement qu'au moment où vient la question de se situer en tant que coureur, il se définit comme "un coureur de courses par étapes, qui visera les classements généraux sur ces épreuves".

C'est d'ailleurs dans ce domaine qu'il s'est révélé l'an passé, lors du Tour de Suisse tout d'abord, puis du Tour de Pologne, qu'il a terminé à la 14ème place, et enfin de la Vuelta Burgos, qui a conclu en 8ème position. "Une surprise" pour le jeune coureur russe, qui ne manque pour autant pas de lucidité, et nous indique qu'il souhaite "franchir les étapes une par une", conscient d'être "encore loin du top niveau". Un top niveau qu'il a pu jauger lors de son premier Grand Tour, la Vuelta, qu'il a terminé à une belle 24ème place. Un "bon test pour apprendre, et se tester sur trois semaines" comme il nous l'indique avec un sourire, certainement révélateur de la satisfaction face à cette belle perf'.

Malgré cette belle année 2016, et le fait d'avoir abordé la saison 2017 "avec 5 kilos de moins", le jeune russe a peiné en début d'année, et il aura fallu attendre le Tour de Suisse, comme l'an passé, pour le voir se mettre en valeur. De bon augure certainement pour la seconde partie de la saison, où à défaut de première participation au Tour de France, où il "rêve de gagner un jour une étape", il prendre de nouveau le départ de la Vuelta, avec cette fois-ci un peu plus d'expérience, et forcément d'ambition également.

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