Comme c’est le cas tous les ans, de nombreux coureurs majeurs du peloton ont changé d’écurie durant la dernière intersaison. Avec toujours la même réussite dans la plupart des cas, même si certains d’entre eux ont vécu une année un peu galère, qu’ils souhaiteront au plus vite oublier.
André Greipel, la grosse erreur de casting
Malgré un succès obtenu en janvier sur les routes de la Tropicale Amissa Bongo, André Greipel n’a jamais été en mesure de jouer la gagne durant la saison européenne. Une vrai erreur de casting de la part d’Arkea – Samsic, d’autant plus que le salaire du coureur allemand était loin d’être donné...
Richie Porte, loin de son niveau chez BMC
Si aucune chute n’est venue perturber la saison de Richie Porte, c’est le niveau de l’australien qui a inquiété et son passage chez Trek – Segafredo n’a pour l’instant pas été une réussite. Vainqueur en janvier à Willunga sur sa montée fétiche, il n’a ensuite jamais été en mesure de lutter avec les meilleurs lors des courses par étapes.
Michael Valgren, l’effet Dimension Data ?
Impressionnant en 2018 et invisible durant la première moitié de la saison 2019, voici qui résume à peu près les choses concernant Michael Valgren. Si il y a eu du mieux en fin de saison, le leader de la formation Team Dimension Data devra forcément et tout comme son équipe, être un ton au dessus l’an prochain.
Pierre Rolland, une blessure et des déceptions
Si tout comme Arthur Vichot, Pierre Rolland a malheureusement été blessé, on ne peut néanmoins pas dire que son transfert chez Vital – Concept ait été une réussite. Loin du compte lors des épreuves françaises de début de saison, le grimpeur tricolore a mis du temps à revenir suite à sa chute et malgré quelques top 10, sur des courses où la concurrence était faible, il semble très loin physiquement du niveau qui était le sien il y a quelques années.
Zoidl, l’énigme
Comme de nombreux coureurs qui volent en Conti, Riccardo Zoidl n’a pas pu confirmer cette année en World-Tour, et son transfert chez CCC reste un énorme flop...
Atapuma, la fausse bonne idée
Signer Darwin Atapuma ressemblait en fin de saison dernière à une fausse bonne idée, celle de recruter un grimpeur colombien censé voler sur les pentes, et aller glaner de précieux succès en échappée sur les courses par étapes, voir le maillot à pois sur le Tour. Seul hic, Darwin Atapuma n’est plus ce coureur depuis un moment déjà, et Cofidis l’a appris à ses dépends cette année...
Sergio Henao n’avance plus
Difficile de savoir ce qui se passe avec Sergio Henao, qui depuis deux saison n’avance plus et se fait lâcher régulièrement parmi les premiers dès que la course devient difficile. Et son transfert chez UAE n’aura rien changé, puisque le colombien a plus ou moins traversé la saison 2019 comme un fantôme.
Jurgen Roelandts, lui aussi invisible
5ème de Milan – San Remo en 2018, Jurgen Roelandts a été transféré à l’intersaison chez Movistar avec un statut de leader lors de la période des classiques. Malheureusement, les choses ont été compliquées, et au moment de faire le bilan comptable, le belge a simplement deux top 10 à se mettre sous la dent (Trofeo Andratx et une étape du Binck Bank Tour)