Tour de La Provence : les réactions après la 3ème étape

Tony Gallopin (2ème) : "Aujourd’hui, je pensais plus aux bonifications. Je suis encore un peu limite dans la bosse, en retrait pour suivre les meilleurs mais au métier, avec une grande équipe, je m’en sors. Il me manque encore un peu de forme et je suis moins présent que l’an dernier à la même époque. C’est normal car j’ai repris plus tard et le schéma de ma saison est un peu différent des autres années. Je vais découvrir de nouvelles courses. De plus, je suis un peu malade et sous antibiotiques. Demain, on va essayer. Cela me reste encore jouable. Il y a des bonifications en cours d’étape ainsi qu’à l’arrivée. Je connais bien le final que j’ai reconnu plusieurs fois. Les sprinteurs sont impatients d’en découvre sur cette course mais je vais jouer ma carte."
Warren Barguil (27ème) : "Je ne peux pas le cacher, je n’ai pas les mêmes jambes qu’à Majorque où je marchais vraiment bien. J’ai un coup de moins bien sur ce week-end, ça arrive mais il ne faut pas que ce soit trois week-ends de suite. 2018, ne parle pas en ma faveur, mais j’ai appris de mes erreurs et j’ai tourné la page, là-dessus je n’ai aucun doute. Forcément, j’aurais aimé être mieux sur cette course, il ne me manque pas grand chose pour basculer. On va prendre le temps avec le staff de l’équipe pour comprendre ce qui n’a pas marché depuis Majorque mais il ne faut pas paniquer ou tirer de conclusions hâtives. Après la Provence, je vais rester m’entraîner 15 jours dans le sud, il faut garder nos objectifs en tête et être sûrs de nos forces."
Cyril Gautier (6ème) : "La côte était propice aux mouvements. Je n'ai pas voulu reproduire l'erreur d'hier. Je ne pensais qu'à ça : "Reste concentré, bien placé. Reste avec eux !" Une fois à neuf devant, j'ai fait ce qu'il fallait. Comme sentir les coups, jouer la gagne en petit comité nécessite des automatismes que je vais retrouver. C'est à force de vivre ces situations qu'on les négocie au mieux. Cette place est encourageante. Encore une étape pour gagner."