Tour de l’Ain : Jumbo – Visma prend l’ascendant sur le Team Ineos

Tour de l’Ain : Jumbo – Visma prend l’ascendant sur le Team Ineos

Tour de l’Ain : Jumbo – Visma prend l’ascendant sur le Team Ineos

C’était peut-être ce qui était le plus attendu au départ du Tour de l’Ain lorsque les compos des formations Team Ineos et Team Jumbo-Visma ont été annoncées, laquelle allait prendre l’ascendant sur l’autre. Et finalement, après 3 jours de course, le constat est plutôt clair, c’est l’équipe néerlandaise qui a semblé la plus forte.

Un collectif qui semble mieux rôdé côté Jumbo-Visma

Hormis la force collective impressionnante de la Jumbo-Visma, notamment sur ce que l’on a vu sur les pentes du Grand Colombier, le collectif de la formation néerlandaise paraît également mieux huilé, et a su manoeuvrer parfaitement pour emmener Roglic dans les derniers hectomètres, ce dernier n’ayant plus qu’a conclure en alignant Bernal au sprint. Du côté du Team Ineos, on a vu par contre quelques couacs, notamment dans la gestion du tempo où c’est Castroviejo qui a mis pendant un court instant en difficulté son leader, forcé de boucher un trou après un gros tempo de l’espagnol.

Ineos moins forte mais sans Sivakov et avec un Thomas en reprise

Si Ineos a été sans aucun doute moins forte que sa rivale, il y a des circonstances atténuantes. Tout d’abord, Geraint Thomas était en reprise, et par conséquent pas forcément à même d’être d’une grande aide pour son jeune leader. N’oublions pas non plus l’absence de Pavel Sivakov, qui était l’atout numéro un de Bernal il y a une semaine lors de la Route d’Occitanie, et nul doute qu’avec un Sivakov présent et un Thomas en meilleure condition, le match devrait se ré-équilibrer.

Avantage Jumbo-Visma, mais pas de conclusions hâtives

C’est souvent le mal des réseaux sociaux, mais pas que, ce besoin de dresser des conclusions définitives après chaque événement important, et c’est là qu’il faut se montrer prudent. Le Tour de l’Ain n’est pas le Tour de France et les états de forme et les compositions ne seront pas les mêmes dans trois semaines au départ de Nice. De plus, comme on l’a vu depuis la reprise et avec une si longue coupure, la vérité du jour n’est pas souvent celle du lendemain, et un Quintana que certains annonçaient fini après le Mont Ventoux a montré qu’il était finalement bien au niveau des cadors quelques jours plus tard.

Par Charles Marsault (crédit photo : Elise Chauveau/Tour de l'Ain)

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