Le Tour de France 2022 s'est achevé dimanche à Paris. L'occasion pour la rédaction de Velo-Club de vous proposer plusieurs bilans, à commencer par celui des formations françaises, qui ont connues des fortunes diverses.
Ag2r-Citroen (1 victoire d'étape)
Heureusement pour Ag2r-Citroen, il y avait Bob Jungels. Seule satisfaction de ce Tour de France bien terne pour les hommes de Vincent Lavenu, le luxembourgeois a sauvé le bilan en remportant une belle victoire d'étape. Pour le reste, pas grand chose à dire, si ce n'est que l'équipe n'a pas été épargnée par la malchance durant les trois semaines de course.
Arkea - Samsic (top 10 au général)
Avec Barguil rapidement out, l'équipe Arkea-Samsic n'avait plus que Quintana sur qui miser, et malheureusement, la baisse de régime du colombien en troisième semaine pèse lourd au moment de dresser le bilan, car en dehors de Quintana, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent.
B&B Hôtels
Parmi les points positifs, on notera forcément Luca Mozzato, qui a signé plusieurs top 10 lors des arrivées massives. Pour le reste, c'est un peu la soupe à la grimace et une partie de l'effectif a montré qu'il n'avait pas le niveau pour jouer un rôle sur la Grande Boucle. Logique toutefois, et il ne faut pas être trop durs envers les hommes de Jérôme Pineau, car la marche est haute entre le milieu de tableau de seconde division et le gratin du cyclisme mondial.
Cofidis
Très malchanceuse, la formation Cofidis aurait mérité un meilleur sort durant ce Tour de France. Orpheline de Bryan Coquard quelques jours avant la course, puis de Guillaume Martin, l'équipe nordiste a ensuite du se résoudre à abandonner le maillot de meilleur grimpeur pour quelques points face à l'ogre Jonas Vingegaard.
Groupama - FDJ (top 5 au général)
Malgré l'absence d'Arnaud Démare et la stratégie du "tout Gaudu", la formation Groupama - FDJ a plus que réussi son pari en plaçant le jeune grimpeur français dans le top 5 de la Grande Boucle. Une belle confirmation pour le breton, et de belles satisfactions également pour certains équipiers comme Valentin Madouas qui ont su élever leur niveau sur les trois semaines de course. Moins bien malheureusement par contre pour Thibaut Pinot et Stefan Kung, qui n'ont pas réussi à s'illustrer comme ils l'auraient souhaité.
Total Energies
Pas grande chose à dire sur la formation Total Energies qui n'a malheureusement pas vraiment pesé sur le Tour de France. La faute à un Peter Sagan moins en jambes qu'il y a quelques années, et à des chutes qui ont empêché les baroudeurs de s'exprimer. Sans oublier que la marche est très haute entre la Pro Team et le Tour de France, et qu'il est logiquement compliqué de briller pour une structure de seconde division face à ce qui se fait de mieux dans le peloton.
crédit photo : ASO/Pauline Ballet