Tour de France : mais où est passée la Bahrain - Victorious ?

Tour de France : mais où est passée la Bahrain - Victorious ?

Dans le sport comme dans d'autres domaines, il y a parfois de curieux hasards, ou plutôt de curieuses coïncidences, et au moment de dresser le bilan des différentes équipes qui ont participé au Tour de France, celui d'une formation en particulier interpelle, la Bahrain-Victorious, qui est passée en l'espace de quelques semaines d'une terrible machine de guerre, à une formation moyenne du World-Tour.

Si les mauvaises langues trouveront cet article à charge, de nombreux observateurs se posent néanmoins la même question, qu'est-ce qui a pu à ce point provoquer la baisse de régime de l'équipe Bahrain-Victorious, qui même si elle est orpheline de Sonny Colbrelli, possède encore dans son effectif des atouts majeurs, comme Matej Mohoric, Damiano Caruso, ou bien encore Dylan Teuns.

Pas de doigt sur la bouche vengeur cette année

A moins qu'il ne s'impose en solitaire ce soir sur les Champs-Elysées, Matej Mohoric n'aura pas l'occasion cette année d'exprimer tout le bien qu'il pense des critiques distillées à l'encontre de sa formation. En effet, le vainqueur de Milan-San Remo semble bien loin de son niveau du mois de mars, et n'a même pas réussi à se hisser dans le top 30 d'une étape.

Teuns et Caruso, en nette baisse

Vainqueur en avril de la Flèche Wallonne, Dylan Teuns n'a jamais réussi à trouver la bonne carburation lors de ce Tour de France 2022. Souvent présent à l'avant, le coureur belge paraissait bien loin du niveau qui lui a permis au printemps de battre les meilleurs puncheurs du monde lors de la Flèche Wallonne. Bilan, une 6ème place obtenue lors de l'étape de Longwy comme meilleure performance. Quant à Damiano Caruso, le grimpeur italien n'a jamais pu peser sur la course, et a quitté le Tour, malade, avant le départ de la 18ème étape.

Un lien de cause à effet ?

Alors malchance, conséquences du Covid, méforme naturelle, ou autres raisons liées à des épisodes précédents le départ du Tour de France, chacun se fera sa propre opinion, mais en tout cas, et n'en déplaise aux esprits grincheux évoqués en ouverture, il n'est pas encore interdit de se poser des questions, et c'est une bonne nouvelle.

Par Charles Marsault

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