Tour de France : les réactions après la 1ère étape

Xandro Meurisse : "Même si ce n'est pas une honte de se faire battre par Van Avermaet sur son propre terrain, je suis déçu de rater le maillot à pois. Petit à petit il a accéléré pendant l'ascension du Mur de Gramont et j'étais capable de suivre, mais je n'ai pas su le remonter dans la côte sinueuse. Nous partageons la tête du classement de la montagne, mais le règlement dit que le Mur est décisif. Les prochains points seront distribués lundi prochain, j'aurai une nouvelle chance. J'étais impressionné par l'expérience sportive pendant ma toute première étape au Tour, c'était incroyable dès le départ."
Warren Barguil : "Ce maillot de champion de France me fait beaucoup de bien. Il efface des galères mais récompense beaucoup de travail, dans le doute parfois et ce n’est jamais facile de travailler dans le doute. Dans ce Tour de France, mon objectif est de passer la première semaine sans trop d’embûches. Le parcours ensuite m’avantage pas mal. Faire aussi bien que 2017 sera difficile mais gagner une étape oui, ce serait déjà très bien. C’est la volonté de mon équipe."
Stéphane Rossetto : "Je me sentais bien. À 70 km de l’arrivée, je pensais que des équipes allaient relancer justement pour obtenir ce dossard rouge. Moi, j’avais compris qu’il y avait moyen de le gagner ! Nous sommes là pour remporter une étape mais aussi pour prendre tout ce qui est bon à prendre. Et ce dossard de coureur combatif, ça en fait partie ! C’était vraiment cool, ça m’a rappelé le Yorkshire. Moi, je préfère rouler devant plutôt que dans le stress du peloton. Et l’avantage, c’est que dans deux jours, je sais que physiquement tout ira bien !"
Mike Teunissen (au micro de l'organisation) : "C'était un gros objectif cette arrivée, mais avec Dylan. Cela fait des semaines et des mois qu’on travaille pour cette étape, et soudain tous les espoirs disparaissent sur une chute. Je n’ai pas pris le temps de réfléchir et de me faire envahir par du négatif. J’ai vu que c’était le chaos, que j’avais de bonnes jambes et que c’était un finish qui pouvait me convenir, alors j’y suis allé à fond. Je ne pouvais pas m’imaginer que j’allais dépasser tous les favoris ! Je n’étais pas sûr qu’il était tombé, mais j’ai entendu une grosse chute, j’ai vu une pile de coureurs et j’ai vu qu’il n’était plus avec moi. Je me suis dit que ce serait quand même dommage d’avoir travaillé autant, tout ça pour rien. J’ai bien fait de tout tenter."