Les jours se suivent et se ressemblent malheureusement depuis le départ du Tour de France, et le moins que l’on puisse dire, c’est que les mots "ennui et sieste" sont ceux qui semblent revenir le plus dans la bouche dans suiveurs et des fans de cyclisme.
Et difficile de les blâmer vu le déroulé de la course depuis le départ de Copenhague, où on a plus l’impression d’assister à une parade et un placement de produit qu’à une épreuve sportive.
Dernier exemple en date, la 4ème étape de la course, tracée entre Calais et Dunkerque et où seuls 2 coureurs ont pris la peine de s’extirper du peloton pour aller prendre leur chance à l’avant. Pourtant, pas mois de 6 ascensions étaient répertoriées, pas suffisant visiblement pour donner envie aux baroudeurs, et derrière comme lors d'un critérium, on s'est réparti les prix, à toi la montagne et à toi le combatif !
Surprenant de la part d’un côté des équipes invitées qui ne font pas par leur attentisme honneur au Tour de France, et pourraient payer le prix fort l’an prochain au moment où ASO devra faire des choix. Mais soyons honnête, elles ne sont pas les seules à blâmer, en effet, que ce soit chez Arkea, Astana, Israel Premiertech ou bien encore Intermarché Wanty Gobert, qui ne possède pas une carte capable de jouer le podium final à Paris ou de sprinter qui paraît en mesure de battre les Jakobsen, Groenewegen, Ewan ou autre Van Aert.
Difficile donc de comprendre les stratégies de nombreuses formations du peloton, surtout quand à la fin, on se fait éparpiller par les Jumbo et Van Aert, qui eux ne perdent pas une occasion de mettre en difficulté leurs adversaires.
crédit photo : pauline ballet