Tour de France : les réactions après la 4ème étape

Yoann Offredo : "Je n’avais pas prévu de prendre l’échappée, mais je voulais lancer Frederik Backaert à l’avant. Finalement, tout le monde nous a laissé partir et on s’est retrouvé à trois devant. J’ai hésité à m’écarter, mais j’ai préféré continuer à assister mes compagnons de fuite. C’est dommage que le peloton ne nous laisse jamais plus de trois minutes sur ce genre d’étape dédiée aux sprinteurs. Forcément, cela réduit nos chances d’aller au bout, mais nous recevrons d’autres opportunités par la suite avec des garçons comme Meurisse, Eiking et Martin. De mon côté, j’ai vraiment profité des encouragements du public pendant toute la journée."
Elia Viviani (au micro de l'organisation) : "Cette victoire représente beaucoup pour moi, Je n’arrive pas à y croire. C’était mon plus gros objectif de l’année. J’ai raté ma première occasion à Bruxelles, mais ensuite Julian Alaphilippe a gagné hier et ça a changé l’équipe. Mes lanceurs pour le sprint, Michael Morkov et Max Richeze, on fait un travail parfait. J’ai juste eu à terminer dans les 180 derniers mètres. Je me suis uniquement concentré sur mon train aujourd’hui. J’ai vu Alexander Kristoff qui a anticipé sur la droite et j’étais prêt à réagir. Après avoir déjà gagné sur le Giro et sur la Vuelta, c’est mission accomplie."
Christophe Laporte : "C’était une longue journée. J’attendais le sprint avec impatience et envie de bien y figurer. J’étais bien placé : à 450 mètres, j’étais dans la roue de Viviani avec Sagan. Ma chaîne a sauté de pignon. Quand je l'ai remonté la chaîne, c’était trop tard. C’est un peu dommage, j’avais pris des risques pour bien me placer. Mais le Tour est encore long, il y aura d’autres occasions !"
André Greipel : "Mes coéquipiers ont fait leur maximum, je n’ai pas été en difficulté dans la montée, ils sont restés autour de moi. Malheureusement, je n’ai pas trouvé l’ouverture pour faire mon sprint. Je suis douzième, un top 15 ce n’est pas ce que je suis venu chercher sur le Tour de France. C’est dommage parce que les jambes sont bonnes et je ne vais pas avoir beaucoup d’opportunités pour le prouver. Je vais me battre jusqu’à Paris, je crois en moi."