Tour d'Italie : que retenir du passage en Israel ?

Tour d'Italie : que retenir du passage en Israel ?

Après 3 jours passés en Israel, les coureurs vont regagner l'Italie par avion ce lundi, et plus précisément la Sicile, où le Giro poursuivra sa route. L'occasion pour nous de dresser un premier petit bilan, de ces 3 premières étapes, disputées si loin du territoire italien.

Un engouement populaire au dessus des attentes

C'est non pas sans surprise que nous avons découvert que la ferveur populaire était bien présente lors de ces trois jours de courses, où les israéliens se sont massés nombreux aux différents endroits stratégiques. Lors de l'unique ascension proposée aux coureurs lors de la 2ème étape, on se serait même cru sur le Tour de France, lorsque de nombreux supporters se sont mis à courir près des coureurs. De manière très désordonnée certes et parfois dangereuse, mais après tout, entre cela et les routes désertes de certaines épreuves du World-Tour, le choix est rapidement fait.

Un parcours malheureusement trop fade

C'est le gros point noir de ce passage en Israel, où hormis le chrono, il faut avouer qu'on s'est sérieusement ennuyés lors des deux étapes en ligne. L'occasion de découvrir des paysages grandioses diront les plus optimistes, mais avec le recul, il est dommage de ne pas avoir cherché, quitte à venir si loin, à exploiter un peu plus le terrain. Rendez-vous donc en Sicile dès mardi pour un peu plus de spectacle.

Statu quo parmi les favoris

D'un point de vue sportif, aucun réel enseignement n'est à tirer de ces trois premiers jours de course, si ce n'est que Chris Froome, victime d'une chute lors de la reconnaissance de la première étape, n'aura pas mis à profit un parcours censé lui être favorable. En dehors de cela, Tom Dumoulin a comme prévu repris du temps sur tous ses concurrents en vue de la victoire finale, et côté grimpeurs, tout le monde se tient toujours dans un mouchoir de poche.

Thibaut Pinot a assuré l'essentiel

Si les deux étapes de plat n'ont pas eu l'air d'avoir séduit le leader de la Groupama - FDJ, Thibaut Pinot pourra néanmoins se rassurer en se disant qu'il a passé sans encombres, ce premier écueil. Mieux encore, et même si il a perdu du temps sur Tom Dumoulin, le français a par contre repris quelques secondes à ses autres concurrents directs en vue du podium. A commencer par Chris Froome.

crédit photo : LaPresse - D'Alberto / Ferrari / Paolone / Alpozzi

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