Critiqué pour diverses raisons (logistiques, politiques ou sportives), le Grand Départ de Budapest s'est plutôt bien déroulé sur le dernier plan, celui qui nous intéresse, et avec trois profils variés, les organisateurs ont su rendre les trois premières étapes intéressantes, mais aussi et surtout capter le public hongrois, qui s'est massé le long de la route, que ce soit à Budapest ou en province.
Quasiment aucun bobo à signaler
Chose assez rare pour être soulignée, quasiment aucune chute n'est survenue lors des 3 premières étapes, et mis à part Jan Tratnik, aucun coureur n'a quitté prématurément les routes du Giro. Une bonne nouvelle car le peloton est toujours très nerveux lors du lancement d'un Grand Tour, et les autorités hongroises ont su tout mettre en place pour minimiser les risques, et ce malgré un manque d'expérience logique dans le domaine.
Le public a répondu présent
C'est la seconde bonne nouvelle de ces trois jours en Europe Centrale, le public a répondu présent tout au long du parcours, et s'est massivement rendu au bord de la route pour venir à la rencontre des coureurs. Une bonne chose qui on l'espère créera des vocations et encouragera à poursuivre le développement du cyclisme dans un pays où quelques coureurs comme Attila Valter, Erik Fetter ou Marlon Dina commencent à émerger sur la scène internationale.
Sportivement, un départ réussi, et 3 étapes variées
Une première étape dédiée aux puncheurs, un chrono difficile permettant une lutte entre les coureurs complets et les rouleurs, puis enfin une dernière journée consacrée aux sprinters, c'est avec ce programme varié et complet qu'on peut résumer ce départ hongrois qui a permis à tous les styles de coureurs de s'illustrer. Intéressant sur le plan sportif, même si on aurait aimé avec 1 ou 2 GPM sur la route vendredi et dimanche, ceci afin d'encourager les baroudeurs à tenter leur chance, mais bon on est toujours un peu gourmands.