Tom Dumoulin : si Roglic a brillé et beaucoup couru depuis le début de saison, c’est tout sauf le cas de Tom Dumoulin, qui comme à son habitude s’est plutôt fait discret, privilégiant les stages à la compétition. Pas d’inquiétude néanmoins, car le néerlandais se loupe rarement, et sa régularité sera un atout de poids lors de ce Giro où il faudra répondre présent du début à la fin de l’épreuve. Seul bémol néanmoins, la Team Sunweb ne semble pas vraiment armée pour défendre son leader pendant 3 semaines.
Vincenzo Nibali : poussif en début de saison, Vincenzo Nibali a prouvé lors du Tour des Alpes qui serait prêt samedi au départ de Bologne. Motivé comme jamais à l’idée de pouvoir remporter un nouveau (et peut-être dernier) Grand Tour, le sicilien sait gérer une course de 3 semaines, mais il aura fort à faire face aux 4*4 et à Simon Yates.
Primoz Roglic : au vu de sa démonstration au Tour de Romandie, Primoz Roglic est devenu pour beaucoup de suiveurs le grand favori du Giro. Attention toutefois car la concurrence sera rude, et le slovène qui a moins d’expérience sur les GT que ses adversaires n’est pas forcément connu pour économiser ses forces, ce qui pourrait lui être préjudiciable en fin de course.
Simon Yates : longtemps leader de la course l’an passé avant de s’effondrer complètement lors du week-end final, Simon Yates a un compte à régler avec le Giro, et nul doute que le britannique aura à cœur de prendre sa revanche cette année. Il arrive aussi sur la course avec une expérience et un statut différent après son succès obtenu lors de la Vuelta 2018. Moins bon que Roglic et Dumoulin sur l’exercice chronométré, il lui faudra de nouveau être offensif si il veut remporter le Giro.