Tour d'Italie : Arnaud Démare sauve le Giro des français
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Malgré un faible contingent présent à Budapest lors du départ du Tour d'Italie, les français possédaient quelques cartes majeures pour briller sur les routes du premier Grand Tour de la saison. Et si tout n'est pas négatif, Arnaud Démare a largement sauvé le bilan tricolore, qui sans le sprinter de la Groupama-FDJ aurait été plutôt mauvais.
Arnaud Démare (Groupama-FDJ)
Avec pas moins de 3 succès, mais aussi le maillot cyclamen, Arnaud Démare a largement rempli sa mission sur ce Tour d'Italie. Dominateur lors des arrivées massives, le coureur de la formation Groupama - FDJ était tout simplement le meilleur sprinter de ce Giro version 2022, et a fait le plein de confiance avant d'aborder la seconde partie de saison, une seconde partie de saison où on aimerait presque le voir sur le Tour de France vu son niveau physique, ce qui malheureusement ne sera pas le cas.
Guillaume Martin (Cofidis)
Comme souvent, Guillaume Martin a semblé pris "entre deux feux", et l'idée de jouer dans le même temps le général et les étapes. Malheureusement, aucun des deux objectifs n'a été rempli, et le leader de la formation Cofidis a paru souvent se disperser, en gâchant ses forces dans des moments où la course ne paraissait pas pouvoir lui sourire. Reste à savoir si ces efforts superflus ont changé la donne, ou si tout simplement il n'avait pas le niveau requis pour pouvoir prétendre à jouer avec les meilleurs.
Romain Bardet (Team DSM)
Dur d'établir un quelconque jugement sur le Giro de Romain Bardet. La seule chose dont on peut être certain, c'est que le leader de la formation Team DSM, était au niveau des meilleurs jusqu'à ce qu'il doive, malade, se résoudre à quitter la course. Frustrant, car avec la défaillance de Carapaz samedi et les abandons de Yates, Lopez et Almeida, il y avait la place pour un vainqueur surprise, comme l'a prouvé Jai Hindley.
Les autres tricolores
Difficile de juger les performances des autres coureurs tricolores, car ceux-ci étaient enfermés dans un rôle d'équipier modèle, pour lequel il est souvent compliqué de se faire un avis tant la tâche est ardue, et surtout effectuée bien loin des projecteurs et des caméras. Néanmoins, on saluera le gros travail effectué par Pavel Sivakov pour son leader Richard Carapaz, ou encore celui de Clément Davy pour Arnaud Démare, mais aussi pour Attila Valter lors d'une échappée en fin de troisième semaine. Mention aussi pour Mikael Cherel, qui termine le Giro à la 23ème place.