Qui dit calendrier chamboulé dit bouleversement des habitudes pour la rédaction de Velo-Club, que ce soit au niveau de nos émissions ou de nos thématiques comme le top/flop. Et pour coller le plus possible à la réalité des courses, nous avons décidé d’englober les résultats de Burgos à la Route d’Occitanie.
Top
Wout Van Aert : la patience, c’est certainement la qualité qui a permis à Wout Van Aert de remporter les Strade Bianche. Alors que la plupart de ses adversaires se sont cramés en tentant de nombreuses attaques, le belge a pris son mal en patience loin de l’arrivée pour ne se dévoiler que dans la dernière partie de course. Un choix payant qui lui a donné la victoire dans une des plus belles courses de la saison.
Egan Bernal : retour gagnant pour Egan Bernal. Vainqueur facile de la Route d’Occitanie, le colombien a montré qu’il faudrait de nouveau compter sur lui en fin de mois sur les routes du Tour de France. D’autant plus que le collectif Ineos est toujours aussi impressionnant.
Remco Evenepoel : lui aussi a marqué les esprits lors de sa reprise. Vainqueur en costaud de la Vuelta a Burgos, le jeune prodige belge a marqué par son tempérament offensif et a fait plaisir à voir, en prenant des risques quitte à se faire contrer comme ce fut le cas lors de la dernière étape de la course.
Flop
Movistar : le gros flop de la reprise, c’est forcément la Movistar, qui malgré la présence du trio Valverde – Soler – Mas s’est complètement trouée à domicile lors de la Vuelta a Burgos. Idem par ailleurs lors des Strade Bianche où l’on a jamais aperçu la magnifique tenue (sic) portée pour l’occasion.
Chris Froome : même si certains rétorqueront qu’il était là pour aider Egan Bernal, le niveau général de Chris Froome reste inquiétant, car le quadruple vainqueur du Tour de France s’est tout sauf montré aérien lorsqu’il a fallu venir en aide à son jeune leader. Bien loin du Froomey qui se baladait sur les routes du Tour de France 2012, et montrait qu’il était en montagne une jambe au dessus de son leader Bradley Wiggins.
Miguel-Angel Lopez : si il a bossé pour Fraile lors de la dernière étape, le grimpeur colombien n’en a pas moins loupé sa reprise en Occitanie. Très loin lors de l’étape reine, il affiche lui aussi un niveau physique inquiétant à moins de quatre semaines du départ du Tour de France, son grand objectif de la saison.