Top
Nairo Quintana : souvent moqué, et considéré par les plus moqueurs comme un coureur terminé, Nairo Quintana s’est rappelé au bon souvenir de ses détracteurs cette semaine en réalisant une très belle première partie de Vuelta. Vainqueur d’une étape et leader de la course, le colombien semble bien parti pour remporter un nouveau Grand Tour, si il ne connaît pas de baisse de régime d’ici la fin de l’épreuve, et que la Movistar ne se tire pas une balle dans le pied, comme elle en a l’habitude...
Tadej Pogacar : où s’arrêtera Tadej Pogacar ? Vainqueur l’an passé à la même époque du Tour de l’Avenir, le jeune prodige slovène n’en finit plus d’étonner, et a remporté dimanche l’étape reine de la Vuelta. 5ème du classement général à moins de 2 minutes de Quintana, le leader de la formation UAE Team Emirates peut désormais même rêver d’un podium, voir mieux pour son premier Grand Tour.
Sep Vanmarcke : souvent placé mais rarement gagnant, Sep Vanmarcke a vaincu le signe indien dimanche sur les routes de la Bretagne Classic, en manœuvrant à la perfection dans le final de la course. Une grande victoire pour le coureur belge de la formation EF Education First qui méritait vraiment d’en claquer une belle depuis un moment.
Flop
Team Ineos : d’habitude au dessus du lot sur les Grands Tours, le Team Ineos s’est pour l’instant complètement loupé lors de la première semaine de la Vuelta, et ses trois leaders n’ont plus aucune chance de figurer au sein du top 10 de la course. La palme revenant à David Delacruz, en fin de contrat et appelé de dernière minute à la place de Kenny Elissonde, et qui a de nouveau montré qu’il n’avait absolument pas les épaules pour tenir le leadership de la formation britannique sur une épreuve de 3 semaines.
Groupama – FDJ : que se passe t-il chez Groupama – FDJ depuis la fin du Tour de France ? Habituellement performante au mois d’août, la formation française semble avoir complètement disparu de la circulation, et les résultats obtenus la semaine passée sont tout sauf encourageants puis la seule performance notable réside dans la 13ème place obtenue par Rudy Molard lors de la Bretagne Classic. Et si l’on rajoute à cela un mercato inexistant dans le sens des arrivées, on ne peut pas dire que l’optimisme soit de mise.
André Greipel : les semaines se suivent et se ressemblent malheureusement pour André Greipel, qui semble très loin du niveau escompté pour s’imposer lors d’une arrivée massive. Et pour couronner le tout, l’allemand a fait preuve d’une tactique surprenante lors de la dernière étape de son tour national, où présent dans un groupe d’une vingtaine de coureurs, il a préféré tenter de rejoindre un coureur qui était sorti dans le final plutôt que de rester bien au chaud en vu d’un sprint qui paraissait abordable. Toujours sous contrat l’an prochain et déjà âgé de 37 ans, on voit mal comment les choses pourraient s’améliorer.