Les Tops
Egan Bernal : monstrueux, c’est peut-être le qualificatif le plus adapté pour résumer la semaine d’Egan Bernal sur Paris-Nice. A l’aise dans le vent et les bordures autant qu’en montagne, le jeune colombien a survolé la course, et n’a jamais vraiment semblé être en difficulté. De bon augure pour la suite, et notamment le Giro qui sera son premier Grand Tour en tant que leader.
Adam Yates : si Simon s’est montré irrégulier, ce n’est pas le cas de son jumeau Adam qui a impressionné lors de la 1ère partie de Tirreno – Adriatico. Costaud aussi bien sur le chrono par équipes qu’en montagne, le britannique se paye même le luxe de mettre en difficulté un Primoz Roglic qui volait depuis le début de saison.
Sam Bennett : il fait parti de ces fameux coureurs souvent sous-évalués et qui se forgent année après année un solide palmarès. Encore très costaud cette semaine, Sam Bennett a remporté pas moins de deux étapes de Paris-Nice, avec à chaque fois une aisance assez impressionnante. En fin de contrat cette année, l’irlandais ne devrait pas manquer de propositions.
Les Flops
Natura4Ever – Roubaix Lille Métropole : le gros flop de la semaine. Non pas que l’équipe ait sous-performé, car ce n’est pas le cas, à vrai dire ce sont plutôt les choix réalisés qui interpellent puisqu’en fin de saison dernière la formation française a fait le choix de ne pas renouveler Jérémy Cabot, pourtant auteur d’une belle saison et qui n’en finit pas de briller en ce début d’année comme il l’a encore montré dimanche en remportant Paris-Troyes. Comme quoi parfois quand on fait passer le sportif au second plan, on s’en mord les doigts...
Trek – Segafredo : que ce soit sur Paris-Nice ou Tirreno-Adriatico, la formation américaine était à la peine la semaine passée. Résultat, aucune performance notable n’est à signaler et c’est encore la déception qui prime.
Tim Wellens : très convaincant le mois dernier, Wellens est curieusement passé au travers de son Tirreno – Adriatico alors que l’absence de montagne aurait du bénéficier au puncheur de la Lotto-Soudal, qui n’a jamais été en mesure de lutter avec les cadors présents sur la course.