Team Sky : « L’année parfaite » ?
Victoires :34
Classement World-Tour : 1er
Bilan
Présente dès mars, avec un doublé Milan-San Remo – Strade Bianche de Kwiatkowski, et une victoire de Sergio Henao lors de Paris-Nice, l’équipe britannique a démarré 2017 sur les chapeaux de roue. Freinée ensuite par la chute de Geraint Thomas lors du Giro, et un Dauphiné en demi-teinte de Froome, elle s’est montrée de nouveau irrésistible entre juillet et septembre, avec non seulement le doublé Tour-Vuelta, mais également deux victoires sur des classiques, la Klasikoa tout d’abord avec Kwiatkowski, puis la Cyclassics Hambourg qui a vu Viviani s’imposer.
Le Coureur
Chris Froome : sans surprise, et comme tous les ans, Chris Froome est l’atout majeur du Team Sky. Annoncé sur le déclin après une première partie de saison poussive, le britannique a rapidement fait taire les critiques en remportant un quatrième Tour de France, avant d’enchaîner avec un doublé historique lors de la Vuelta. Toujours présent en fin de saison, il a également signé une belle troisième place lors du chrono des mondiaux. A suivre de nouveau en 2018, où il n’aura que l’embarras du choix en terme de défi, puisqu’il aura tout d’abord la possibilité en mai de remporter un 3ème Grand Tour consécutif, avant pourquoi pas d’également Indurain, Anquetil, Meckx et Hinault en gagnant en juillet un cinquième Tour de France.
La révélation et la déception
Gianni Moscon : pour la première fois, et ce n’est pas forcément à son honneur, Gianni Moscon nous permet de qualifier dans le même temps un coureur de révélation et de déception. Révélation tout d’abord pour privilégier le sportif, car le jeune italien a été monstrueux, et possède une palette que de nombreux coureurs aimeraient avoir. Autant à l’aise sur les pavés, qu’en montagne, ou bien sur l’exercice chronométré, Moscon semble être à l’heure actuelle le seul coureur du peloton à avoir le potentiel de remporter les 5 monuments et un Grand Tour, et si il se remet en ligne, il devrait posséder dans quelques années un palmarès digne de celui des plus grands. Seulement, rien n’est moins sûr, car en l’espace de quelques mois, l’italien a montré qu’il pouvait être capable du pire. Coupable d’avoir proféré des injures à caractère raciste envers Kevin Réza tout d’abord, il a ensuite été exclu du mondial pour s’être accroché à la voiture de son sélectionneur. Le tout sans oublier l’incident en cours avec Sebastien Reichenbach, où nous attendrons les résultats de l’enquête avant de nous prononcer ou de tirer un quelconque jugement.
Quoiqu’il en soit, le garçon a du talent, et on espère qu’il ne s’illustrera plus que sur le vélo, et de manière positive.