Suite aux suspensions de Lopez et Gazzoli, Astana risque t-elle une sanction ?
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L'équipe Astana risque t-elle d'être rattrapée par les affaires Michele Gazzoli et Miguel Angel Lopez ? Si l'on se fie aux règlements UCI et notamment à l'article 11.3 du règlement antidopage, la formation kazakhe pourrait bien en effet faire face à une suspension allant de 15 à 45 jours, car elle présente deux cas de dopage au sein de son effectif dans une période de 12 mois (sans oublier le fait qu'un soigneur a été renvoyé).
Pire encore, elle pourrait subir également une amende correspondant à 5% de son budget annuel, soit une somme comprise entre 600 000 et 1 million d'euros, suivant les différentes estimations du budget de la structure dirigée par Alexander Vinokourov.
Des conséquences lourdes donc, qu'avait du par exemple affronter Bardiani en 2017 suite aux contrôles positifs de deux de ses pensionnaires (30 jours de suspension), même si la punition pourrait être allégée pour Astana, qui a joué le jeu en licenciant Miguel Angel Lopez bien avant que ne tombe l'annonce de sa suspension provisoire.
Reste donc à savoir si l'UCI suivra son règlement et si le cas de Lopez rentre bien en ligne de compte, car ni l'instance dirigeante, ni la formation Astana n'ont pour l'instant répondu à nos différentes sollicitations.
