Paris-Roubaix – Tour des Flandres : un voile d’incertitude règne sur les flandriennes
Si, durant la dernière décennie, les suiveurs assidus des classiques flandriennes ont eu pour habitude de voir un ou deux coureurs occuper le devant de la scène durant la période printanière, les choses semblent différentes cette année, comme nous vous l’indiquions lors de notre dernier podcast.
Un champion du monde irrégulier
Si Peter Sagan a rassuré dimanche lors de Gand-Wevelgem en s’imposant au sprint et en costaud devant Elia Viviani et Arnaud Démare, cela ne cache pas néanmoins que le champion du monde a semblé moins à son aise depuis le début de l’année. Piégé dans les Strade Bianche, il n’a ensuite pas été acteur de Milan – San Remo, avant d’être de nouveau relégué aux seconds rôles lors du Grand Prix E3. Rien de bien inquiétant au final, mais suffisamment de doutes pour amener à penser que Sagan évolue pour l’instant en dessous de son niveau habituel.
Greg Van Avermaet moins performant
Tout comme Sagan, le champion olympique semble en dessous de son niveau de l’année passé, et le temps où Greg Van Avermaet écrasait les flandriennes paraît déjà bien lointain, tant il est méconnaissable depuis fin février. 50ème du Het Nieuwsblad, 34ème des Strade Bianche, 17ème de Milan-San Remo, le leader de la BMC a paru moins tranchant dans ses attaques, et au moment d’aborder le Tour des Flandres, il aura seulement un podium obtenu lors du Grand Prix E3, à se mettre sous la dent.
Une multitude d’outsiders
Rarement on aura vu autant de coureurs susceptibles de jouer la gagne à seulement 6 jours du Tour des Flandres, et 13 de Paris-Roubaix. De Sep Vanmarcke à l’armada Quick-Step, en passant par Oliver Naesen, Jasper Stuyven et Tiesj Benoot, sans oublier les sprinters Arnaud Démare, Matteo Trentin ou bien encore Alexander Kristoff, ils sont en effet très nombreux à pouvoir prétendre créer la surprise, comme l’ont fait avant eux Matthew Hayman, Stuart O’Grady ou Nick Nuyens.