Paris-Roubaix : les réactions d'après course

Paris-Roubaix : les réactions d'après course

Philippe Gilbert (au micro de l'organisation) : "J’ai du mal à y croire ! C’est une course qui me tenait à cœur, je savais que j’avais la forme. Je sentais que ça revenait au fil des jours depuis le Tour des Flandres où j’ai été malade. J’ai toujours ce rêve en moi de gagner tous les monuments. Petit à petit, je m’en rapproche. Quand j’ai décidé de me lancer dans ce défi, tout le monde me disait que les pavés ce n’était pas fait pour moi, mais j’ai su transformer mes qualités de puncheur. Depuis que j’ai gagné l’Amstel Gold Race, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège, je suis devenu un coureur différent. C’était un pari un peu osé, il a fallu travailler différemment et mettre toutes les chances de mon côté, en rejoignant par exemple la formation Quick Step, la meilleure pour ces classiques. Dans la vie, il faut des challenges excitants."

Clément Russo : "Je suis très content de finir. Quand on prend le départ, on ne sait jamais ce qui va se passer, on peut tout perdre en quelques secondes. On passe par tous les états pendant la journée. Ce matin, j’avais froid, je ne me sentais pas super bien, je gambergeais un peu. Ensuite, sur les premiers secteurs, je me suis tout de suite senti à l’aise et je me suis dit « ça va le faire. » J’avais bien écouté les conseils de Sébastien. Sur la reco, je serrais beaucoup le cintre, à chaque secteur j’avais des douleurs. Aujourd’hui, je le tenais à peine, ça bougeait, mais je n’ai eu aucune douleur et quasiment pas d’ampoules. C’est une course à part. Il n’y avait que des champions autour de moi. Par exemple, au début d'Arenberg j'étais dans la roue de Sagan....ce n'est pas n'importe qui (rires)."

Frédérik Backaert : "Nous étions toujours bien placés collectivement. Avec le vent de face, la course fut assez fermée jusqu’à l’attaque de Wesley avec le futur vainqueur. De mon côté, je me sentais bien jusqu’aux 10 derniers kilomètres puis j’ai complètement explosé. Je ne voyais plus rien, et je n’avais plus de force donc une dizaine de coureurs m’ont encore remonté. C’est dommage, car j’aurais peut-être pu entrer dans le top 15. Mais j’avais de bonnes sensations durant toute la journée, ce qui est de bonne augure avant la Flèche Brabançonne, le Tour du Finistère puis surtout le Tro Bro Léon."

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