Paris-Nice/Tirreno-Adriatico : quels enseignements tirer ?

Paris-Nice/Tirreno-Adriatico : quels enseignements tirer ?

Paris-Nice/Tirreno-Adriatico : quels enseignements tirer ?

 

Si Paris-Nice et Tirreno-Adriatico ne sont plus les premières épreuves World-Tour de la saison, ce sont néanmoins toujours les deux premiers grands rendez-vous de l'année pour les coureurs de courses par étapes, qui étaient, à quelques exceptions près, tous engagés sur les routes italiennes ou françaises pour ces 2 événements. Pour vous, Velo-Club.net fait le point sur les enseignements à tirer de la séquence écoulée.

 

Avantage Tirreno pour le plateau

Si Paris-Nice avait l’habitude de prendre l’avantage sur sa concurrente italienne, force est de constater que la tendance s’inverse depuis quelques années, et au vu du plateau présent sur chacune des courses, on peut même affirmer sans prendre beaucoup de risques, que celle-ci s’est même accentuée cette année, et ce pour plusieurs raisons. Le parcours de Tirreno qui semble tout d’abord attirer les coureurs, tout comme les conditions météorologiques plus clémentes, ainsi que la popularité grandissante des Strade Bianche, disputées la veille du départ de Paris-Nice.

Constat inverse en terme de spectacle

Si le plateau de Paris-Nice peut inquiéter les organisateurs d’un point de vue du prestige, ces derniers pourront néanmoins se féliciter d’avoir offert un spectacle largement supérieur à leurs concurrents italiens, et pour être francs, on ne peut pas dire que l’on ait pris beaucoup de plaisir à regarder les longues et interminables étapes de Tirreno, où la décision s’est faite à chaque fois dans les derniers kilomètres. Néanmoins, pour redonner un peu d’attrait à la course au soleil, les organisateurs devraient peut-être effectuer quelques modifications, et nul doute que les fans de vélo, verraient d’un bon œil une ou deux étapes similaires à celle disputée dimanche autour de Nice.

Un bilan mitigé côté français

Si les français ont brillé lors de Paris-Nice, en remportant pas moins de 4 étapes, ce bilan est à relativiser par le faible niveau de la concurrence, mais aussi et surtout par l’absence des ressortissants tricolores dans les premières positions du classement général, puisque seul Alexis Vuillermoz a réalisé un top 10. A cela s’ajoute un Tirreno transparent, ou aucun français n’aura été en mesure de jouer un top 10 ou bien même un succès d’étape.

Des cadors tous au rendez-vous, sauf Froome

Du côté des prétendants à un podium sur les Grands Tours, finalement peu d’enseignements sont à tirer de la séquence écoulée. Hors chutes ou faits de courses, les « cadors » ont en effet montré un état de forme plus ou moins similaire, les différences ayant été principalement faites par le chrono par équipes lors de Tirreno-Adriatico. Finalement, la seule leçon que l’on pourra tirer, c’est la méforme de Chris Froome, qui moralement ou physiquement, semble plus atteint qu’on ne pouvait le laisser présager par l’affaire qui l’entoure.

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