Paris-Nice : les réactions après la 8ème étape

Paris-Nice : les réactions après la 8ème étape

Egan Bernal (au micro de l'organisation) : "C’est un sentiment extraordinaire. Je n’arrive pas à y croire : je viens de gagner Paris-Nice. Je suis très heureux. Quand plusieurs coureurs ont commencé à attaquer, je n’ai pas pu les suivre mais je comptais de toute façon sur mon équipe que je savais très solide. Alors ça n’a pas été si difficile de rester calme, je crois en eux. L’équipe tout entière a roulé très fort à l’avant. On savait que c’était le dernier jour et qu’il fallait tout donner. Quintana a été très fort, mais nous avions Kwiatkowski, Sosa, Tao. Quand il a accéléré, j’ai hésité à le suivre mais je me serais retrouvé tout seul, j’ai préféré rester calme. Nicolas Portal connaît par cœur tous les détails de cette course, il maîtrise les vents, les routes, les écarts… dans le final nous avions qu’avec mon avantage de 45’’ j’étais à l’abri. Maintenant je vais me concentrer sur le Tour de Catalogne, et il sera temps de préparer le Giro. Ce sera mon premier grand Tour en tant que leader, alors je veux juste en profiter. Je ne préfère pas me demander si je peux gagner ou non. J’ai 22 ans, je suis jeune, je dois apprendre… et garder les pieds sur terre"

Romain Bardet : "Je réalise mon meilleur mois de mars depuis que je suis professionnel. Je suis en forme, on a réussi à passer au travers des tracas, des bordures avec une très bonne équipe, très soudée. On est tombés sur une belle formation Sky. Mais c’est de bon augure pour la suite."

Pierre-Luc Périchon : "J'ai eu du mal pendant les premiers jours sur Paris-Nice donc je suis content d'avoir pu être présent à l'avant aujourd'hui. Ca fait du bien de retrouver de bonnes sensations et j'espère pourvoir enchaîner de belle manière sur les prochaines courses."

Thomas de Gendt : "Il n’y avait qu’un seul coureur à tenir à l’oeil aujourd’hui, ça a rendu la course plus facile. De Marchi faisait partie du groupe de tête mais il n’a finalement pas opposé de grande résistance. Les quelques kilomètres vers le pied de la première côte ressemblaient à un sprint. J’ai débuté en bonne position et j’ai encore réussi à remonter dans le groupe durant les six kilomètres d’ascension. Quand j’ai basculé en tête, j’ai compris que le maillot ne pouvait plus vraiment m’échapper"

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