Paris-Nice : les réactions après la 7ème étape

Paris-Nice : les réactions après la 7ème étape

Daniel Martinez (au micro de l'organisation) : "Nous confirmons que la Colombie est une puissance mondiale du cyclisme. Nous sommes tous de bons amis, mais nous avons aussi l’intention de prouver que nous sommes une nation forte, même si nous avons tous nos propres intérêts. Nous sommes deux coureurs très différents avec Egan Bernal, d’abord parce qu’il est plus jeune que moi… et qu’il est plus beau ! Nous allons sûrement nous battre pour le classement général dans certaines courses dans le futur, mais je crois que sa supériorité en contre-la-montre fait la différence. C’est une victoire très importante, c’est un honneur de s’imposer ici. Maintenant, je ne peux que progresser."

Nicolas Edet : "On était un peu dans un configuration comme au Tour de France avec des coureurs qui sont loin au général et se glissent dans les échappées. Mathias Le Turnier m'a beaucoup aidé en travaillant dans l'échappée et dans le final j'ai accompagné les meilleurs, j'ai même tenté de sortir. J'ai su bien gérer mon effort et je n'ai aucun regrets."

Julien El Fares : "Je n’étais pas très confiant en ce qui concernait mes jambes pour la montée finale, qui semblait un peu longue pour moi. Mais je me suis finalement senti bien dans le col de Turini et ai ainsi pu gérer mon effort pour ne pas trop me mettre dans le rouge. Je termine 2ème de mon groupe à l’arrivée. Je suis vraiment satisfait de ce résultat qui témoigne de tous les sacrifices et de mon implication dont j’ai pu faire preuve durant ma phase de préparation. Le travail paye et je m’en réjouis !"

Elie Gesbert : "C’était une étape accidentée, mais pour moi c’était encore plus dur qu’une étape de montagne, il fallait être concentré dans les descentes, il y avait tout le temps des relances, c’était usant. Une étape de fou. Le Turini, c’était vraiment la cerise sur le gâteau. J’ai relancé après une attaque de Yates, mais je ne me suis pas enflammé. Il fallait monter au mental. Tout le monde était à la rupture. Je coince un peu à 8 bornes du sommet. En haut je fini rincé. C’est une belle étape, mais on veut toujours faire mieux. Je découvre Paris-Nice, c’est mon premier. Contrairement au Tour, il n’y a pas d étape ou on peut récupérer, c’est huit jours de course à bloc. Il nous reste une étape et on va jeter nos dernières forces dans la bataille. "

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