Paris-Nice : les réactions après la 7ème étape

Paris-Nice : les réactions après la 7ème étape

Guillaume Martin : "Cela fait deux jours que l’on voit Cofidis animer la course. Une nouvelle fois, on a assisté à un numéro de Nico (Edet) et d’Antho (Pérez). J’ai essayé d’attaquer pour anticiper l'explication finale. Je suis peut-être parti un peu tôt mais je n’ai pas la prétention de dire que je pouvais suivre Nairo Quintana. Je suis vraiment satisfait d’être dans le rythme des meilleurs grimpeurs. Avec Cofidis, on a montré qu’on répondait présent. Le bilan n’en est que plus positif ! Là, on va surtout s’attacher à bien récupérer, en espérant qu’on aura bientôt un peu plus de visibilité sur l’avenir."

Nairo Quintana : "Je voulais gagner avec la manière, en montrant une attitude offensive, ici au sommet de la Colmiane, terme de cette édition 2020 de Paris-Nice. J’étais motivé, j’ai travaillé fort, mes coéquipiers de l’équipe Arkéa-Samsic en ont fait de même en roulant derrière l’échappée, je me devais de finir le travail. Ma chute, du deuxième jour, c’est comme ça c’est le sport. Je suis tombé fort ce jour-là, je ne pouvais rien faire de plus, avec ce vent. Il est clair qu’après cela mes chances de gagner le classement général de Paris-Nice étaient devenues plus faibles. Mais nous avons gardé le moral l’équipe Arkéa-Samsic et moi, afin de continuer à faire les choses bien et cette victoire est un cadeau pour tous. La récompense de tout notre travail."

Fabien Doubey : "Je m’attendais à ce que l’ascension finale vers La Colmiane soit trop longue pour moi, mais j’ai quand même tenté de m’accrocher lorsque Arkéa Samsic a imposé un gros tempo dès le pied. J’ai tout de même été distancé, puis j’ai attendu Xandro afin d’avoir un peu de soutien jusqu’au sommet. Je termine avec une 11e place finale, qui me ravit."

Max Schachmann (au micro de l'organisation) : "C’était très, très dur aujourd’hui. Mes coéquipiers Konrad, Schwarzmann et Grosschartner ont fait un gros boulot pour contrôler la course. Les 3 derniers kilomètres c’était comme rouler en enfer tellement je me suis fait mal, mais maintenant c’est le paradis c’est le paradis. La victoire efface la douleur. C’est mon plus gros succès en quatre ans et surtout beaucoup de gens doutais que je pouvais être un coureur de classement général. C’est mon rêve et j’ai montré que je pouvais le faire sur une course d’une semaine… et la plus prestigieuse de toutes."

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