Nairo Quintana conclut avec un numéro un drôle de Paris-Nice

Nairo Quintana conclut avec un numéro un drôle de Paris-Nice

Nairo Quintana conclut avec un numéro un drôle de Paris-Nice

Malgré un plateau intéressant, rarement un Paris-Nice aura si peu passionné les foules. Il faut dire qu'avec le contexte actuel et la pandémie de Coronavirus qui sévit actuellement en France, l'heure n'est pas forcément à la détente, et la course au soleil était plus ou moins le seul événement sportif qui s'est déroulé cette semaine. 

Et c'est donc dans ce climat curieux que l'épreuve s'est élancée dimanche dernier de Plaisir, amputée de pas mal de grosses formations comme Jumbo-Visma ou le Team Ineos, qui avaient fait le choix de la prudence pour préserver la santé de leurs coureurs. Résultat, environ 130 coureurs seulement étaient présents sur la ligne de départ, et au fur et à mesure des chutes et des défections, 61 d'entre eux ont franchi la ligne d'arrivée finale, dressée prématurément hier au sommet de La Colmiane. Un peloton digne d'une petite course amateur, et beaucoup d'interrogations, sur la pertinence d'avoir voulu à tout pris continuer le plus longtemps possible la course.

Quoiqu'il en soit, ASO a fait son choix, et sur le plan sportif, il faut avouer que la course a été très rythmée et intéressante, avec de nombreuses bordures et mouvements de course dans sa première partie. Et c'est suite à l'un de ces mouvements que le grand favori de l'épreuve, Nairo Quintana a perdu toute chance de s'imposer, la faute à une légère chute, qui lui a coûté un peu plus d'une minute.

Pourtant, et comme il l'a prouvé hier lors de l'ascension de La Colmiane, le leader de la formation Arkea-Samsic était bien le plus fort, et semble être redevenu le grimpeur hors-pair capable de renverser n'importe quelle course en montagne. Une aubaine pour sa formation, et son manager Emmanuel Hubert, qui malgré les nombreuses critiques a eu le nez creux en s'attachant ses services, et si la saison peut reprendre rapidement, Quintana devrait de nouveau signer de très belles performances, et pourquoi pas s'imposer en juillet, sur la plus belle course du monde...

Par Charles Marsault (photo : ASO/Fabien Boukla)

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