Mont Ventoux Denivelé Challenge : les réactions d'après-course

Jesus Herrada (Cofidis) : "L’emporter au Mont Ventoux est une très grande victoire pour moi et pour toute l’équipe Cofidis Solutions Crédits. Je n’avais jamais vécu d’arrivée ici, seulement couru jusqu’au Chalet Reynard sur le Tour de France et Paris-Nice. M’imposer devant un coureur tel que Romain Bardet signifie beaucoup. Cela veut dire que je suis en très bonne forme après ma victoire au Tour du Luxembourg (5-9 juin 2019). Je veux profiter le plus possible de ce moment."
Romain Bardet (Ag2r-La Mondiale) : "Je suis déçu car j’étais venu ici pour essayer de gagner. L’équipe a fait un super travail. Le but était de se tester dans la dernière montée. Au Chalet Reynard, l’issue était autant tactique que physique. Je suis tombé sur un Jesus Herrada plus explosif que moi. La dernière montée ne s’est pas passée comme je le souhaitais. Je suis un peu souffrant depuis trois jours à cause des intempéries du Critérium du Dauphiné. Cela m’a un peu handicapé mais je ne me cherche pas d’excuse. Herrada était très fort. C’est dommage car c’est une très belle course."
Elie Gesbert (Arkea - Samsic) : "Que ce soit à l’entrainement ou en compétition, je n’avais jamais monté le Ventoux, finalement ça s’est plutôt bien passé. L’approche est assez difficile, on roulait vite, on n’a jamais débranché. Je me sentais bien mais je manquais de repères, j’ai préféré monter à mon train, la première partie est vraiment exigeante, j’avais peur d’être en surrégime. Je le regrette un peu car la deuxième partie était beaucoup plus roulante je crois que je pouvais aller chercher encore une ou deux places. Ça reste une très bonne première, je suis content d’accrocher un top 5 en haut de ce col mythique, ça me donne de la confiance pour la suite ! Maintenant, place à la Route d'Occitane."
Brice Feillu (Arkea - Samsic) : "Prendre l’échappée ce matin, c’était quitte ou double. Je l’ai vue partir, je savais qu’il manquait un Cofidis ou un ag2r-La Mondiale, j’ai hésité et finalement, je fais la jonction. J’ai choisi l’option qui pouvait me rapporter gros, je ne voulais pas avoir de regrets ce soir. On s’est très bien entendu mais on n’a jamais eu plus de quatre minutes. On a essayé de jouer avec le peloton, mais on a abordé le pied du Mont-Ventoux avec à peine deux minutes d’avance. J’ai donné le maximum mais je suis repris après 5 kilomètres de montée."
Julien El Fares (Delko Marseille) : "Je suis très content de ma montée, même s’il faut rester humble car il y avait de grands coureurs comme Romain Bardet ou Jesus Herrada par exemple. Dans la montée du Mont Ventoux, je n’ai pas cherché à me mettre en surrégime, quand les accélérations ont commencé. J’ai préféré monter à mon rythme pour ne pas « exploser » et cela m’a plutôt réussi car je suis parvenu à rattraper pas mal de coureurs devant moi, du groupe des 11 initial. J’ai donc fait une bonne fin d’ascension et je n’ai pas de regret, j’ai donné le maximum de moi-même, je suis à ma place."
crédit photo : elise chauveau