Mark Cavendish où la lente descente vers l’anonymat ?

Certains d’entre vous ne l’auront peut-être pas remarqué, mais Mark Cavendish est bien présent en ce moment sur les routes argentines de la Vuelta San Juan. Et malheureusement, l’ex « meilleur sprinter du monde » risque bien de quitter la course l’esprit plein de doutes. Incapable de lutter avec les hommes rapides du peloton, Cavendish n’a en effet pas fait mieux qu’une bien décevante 8ème place, et au vu de sa forme actuelle, difficile de penser qu’il améliorera sa marque d’ici la fin du week-end.

8 février 2018, la dernière victoire du Cav’

Cela fait quasiment un an jour pour jour que Mark Cavendish n’a pas levé les bras. Vainqueur le 8 février dernier de la 3ème étape du Dubai Tour, le sprinter de l’équipe Dimension Data, n’a même eu que 2 podiums à se mettre sous la dent depuis février dernier, autant dire une bagatelle pour un coureur de sa trempe. Et malheureusement, 2017 n’avait pas été plus prolifique pour lui, puisque là encore, il n’a pu remporter qu’un seul succès.

2016, dernière victoire sur le Tour de France

Pour retrouver la dernière victoire majeure de Cavendish, il faut remonter quasiment trois ans en arrière, c’est à dire en 2016, année où impérial, le britannique avait remporté pas moins de 4 succès d’étapes sur le Tour de France, et confirmait par la même occasion être le meilleur sprinter du monde. Mais depuis juillet 2016, le coureur originaire de l’Île de Man semble tout doucement descendre au sen de la hiérarchie des sprinters, au point qu’il est même désormais difficile de citer son nom parmi les 10 hommes les plus rapides du peloton actuellement.

Peut-il conclure en beauté cet été sur la Grande Boucle ?

Malgré ses récents échecs, Mark Cavendish souhaite toujours briller sur le Tour de France, et espère pouvoir de nouveau lever les bras cet été et remporter un 31ème succès, pour se porter à seulement trois victoires du record absolu, détenu par Eddy Merckx. Un rêve qu’il apparaît néanmoins difficilement accessible, tant la différence de niveau entre la nouvelle génération montante du sprint et l’ancien meilleur sprinter du monde semble importante. Ajoutons à cela les 33 ans, du Cav’ qui rendent une progression difficile à envisager, mais Cavendish est un champion, comme il y en a peu par génération, et nul doute qu’il mettra tous les atouts de son côté pour finir en beauté, avec pourquoi pas une victoire de prestige sur les Champs-Elysées, en tout cas c'est ce qu'on lui souhaite...