Bilans 2018, Lotto – Soudal : une belle saison malgré un Greipel en retrait
Malgré un André Greipel en retrait, l’équipe Lotto-Soudal a réalisé une belle saison 2018, avec à la clé par moins de 25 succès, dont les Strade Bianche. Une vrai belle performance au niveau comptable, surtout lorsque son sprinter vedette a déçu, d’autant plus qu’à ce bilan, il faut ajouter de nombreuses places d’honneur, dont 3 podiums obtenus sur des courses d’importance ( Flèche Wallonne, le Binck Bank Tour et le Grand Prix de Plouay).
Le coureur
Tim Wellens : déjà auteur d’une très belle saison 2017, Tim Wellens a semblé de nouveau franchir un palier en 2018. Vainqueur en costaud de la Ruta del Sol en février, il a ensuite continué sur sa lancée avec un bon Paris-Nice (5ème), de belles classiques printanières, et un succès d’étape obtenu lors du Giro. De retour fin juillet après une coupure, il a repris avec un succès sur le Tour de Wallonie, avant d’enchaîner avec un podium sur le Binck Bank Tour et le Grand Prix de Plouay, sans oublier une cinquième place récoltée en fin de saison lors du Tour de Lombardie. Une année pleine pour le belge qui sera forcément attendu en 2019, notamment sur les classiques.
La révélation
Bjorg Lambrecht : pour sa première saison au plus haut niveau, Bjorg Lambercht a confirmé tout le potentiel entrevu dans les catégories espoirs et juniors. Vainqueur d’une étape lors du Tour des Fjords, le jeune belge de 21 ans a également brillé en terminant dans le top 20 de trois courses par étapes World-Tour cette année. De bon augure pour la suite de sa carrière, qui s’annonce prometteuse.
La déception
André Greipel : la saison avait pourtant commencé de la meilleure des manières pour André Greipel, vainqueur en janvier de deux étapes du Tour Down Under. Malheureusement pour le sprinter allemand, la suite a été plus compliquée, et si il compte néanmoins 8 succès cette saison, il n’a jamais été capable de battre les cadors du sprint sur le circuit World-Tour, que ce soit lors de Paris-Nice, du Tour de Suisse, ou bien encore de la Grande Boucle. Espérons pour le « Gorille de Rostock » que ce soit juste à 36 ans une mauvaise passe, et non un début de déclin, sans quoi, les choses risquent d’être compliquées l’an prochain, et le pari de Fortuneo – Samsic pourrait ressembler à une « Warren Barguil 2018 ».