Les sponsors les plus originaux du cyclisme

Pour la nouvelle saison ou historiquement dans l’univers du cyclisme, certains sponsors décalés ont vraiment attiré l’attention. Par le choix des couleurs sur les tenues ou à cause d’un esprit vraiment atypique par rapport au conformisme qui a longtemps régné dans le peloton, plusieurs sponsors sont parvenus à se faire remarquer et à réussir leur coup ! Zoom sur les nouveaux noms qui peuvent prétendre à une telle popularité et coup d’oeil dans le rétroviseur en direction des pionniers du genre. 

Un sponsoring d’un nouveau genre 

Qui a dit que les sports d’endurance n’attiraient pas les nouveaux acteurs du numérique ? Il suffit de voir la dernière couverture de l’UTMB par Twitch pour comprendre le potentiel de ce milieu. En son sein et dans sa gestion, le cyclisme est résolument moderne et porté vers la technologie. Une aubaine pour les divertissements modernes et la vague du tout-numérique. 

Récemment, le monde de la Formule 1 a attiré de nouveaux suiveurs grâce à la série sur Netflix. Tout laisse penser qu’il en sera de même pour le cyclisme suite à la série documentaire sur le Tour de France et c’est en ce sens que ces nouveaux acteurs tout juste cités devraient également sentir les opportunités de la Petite Reine ! 

L’exemple le plus parlant est incontestablement celui de PokerStars et de sa présence auprès de Red Bull en Formule 1. Ce partenariat a attiré les curiosités et a brillé par son originalité, au point de faire languir les autres sports de tels contrats, cyclisme en tête. Il faut dire que le poker et les fameux événements organisés par la société PokerStars marquent l’actualité et surtout, le renouveau du divertissement en ligne. Cet esprit pionnier s’étend aux sports et fort de sa popularité grandissante, le cyclisme voit progressivement arriver ce genre de plateformes et s’attend peut-être à du très lourd avec des couvertures sur YouTube, Twitch et autres plateformes révolutionnaires du genre. 

Et à ce sujet, ces dernières ont de quoi s’inspirer pour faire la différence médiatiquement… 

Orica

L’équipe australienne, encore active sous un nouveau nom, avait de quoi faire grincer des dents, mais presque dans les prémices du greenwashing, l’association avec le réseau GreenEDGE avait permis d’adoucir les mœurs. Pour cause, Orica est une société australienne spécialisée dans les explosifs commerciaux pour les mines et toutes les productions de matières premières. L’image n’était pas la meilleure pour un sport qui met en avant des arguments évidents de mobilité verte ! 

Nivea

Alors qu’après la fin des équipes nationales, seules les marques de vélo étaient en droit de sponsoriser les équipes éponymes, l’Italien Fiorenzo Magni a changé l’histoire du cyclisme à lui seul. Après l’annonce de l’arrêt de la marque Ganna, ce brillant coureur a lui-même pris le soin de contacter la marque allemande Nivea qu’il connaissait parfaitement puisque lui et ses coéquipiers avaient pris l’habitude de badigeonner la crème sur les cuissards et les peaux de chamois contre les frottements. Le sponsoring moderne était lancé et l’histoire du cyclisme, changée à jamais.

Les exemples sont nombreux

Photo par Pexels

Saint-Raphaël 

Attention, on ne parle pas de la ville, mais bel et bien de l’apéritif ! Si les lois européennes interdisent désormais le sponsoring de produits pouvant heurter la santé, le cyclisme a lui aussi eu - comme le sport automobile - son époque portée vers les marques d’alcool, de tabac ou d’autres produits du genre. 

Cela peut paraître atypique de nos jours, mais sans la moindre contestation possible, Saint-Raphaël est l’une des nombreuses marques qui a permis le développement économique du cyclisme. 

Le cyclisme offre de belles opportunités aux annonceurs 

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Alpecin 

La publicité est entêtante et tous les suiveurs assidus du cyclisme n’en peuvent probablement plus ! Un coup de « comm » réussi par la société allemande spécialisée dans les produits capillaires et les shampooings qui a tout de même eu un côté ironique. Et pour cause, le mantra « j’utilise Alpecin pour garder mes cheveux » était difficilement applicable pour certains coureurs coéquipiers de Mathieu Van Der Poel ou dirigeants de l’équipe… Déjà chauves !

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