C’est la mode en cette fin 2017, et la rédaction de Velo-Club a décidé à son tour de se prêter au jeu de l’équipe idéale de la saison écoulée. Le but n’étant pas forcément de choisir les 9 meilleurs coureurs du peloton, mais une formation homogène, capable de briller sur toutes les grandes épreuves du calendrier World-Tour.
Le leader :
Chris Froome : auteur du doublé Tour-Vuelta, le coureur du Team Sky a fait l’unanimité au sein de notre rédaction, il est le leader idéal pour quiconque voudrait construire une équipe capable de gagner un Grand Tour. Aussi bon en montagne que sur un chrono individuel, le britannique est une assurance tout risques, et ce quelque soit le parcours proposé par les organisateurs.
Le sprinteur :
Marcel Kittel : si le débat concernant le leader n’a pas eu lieu, les votes ont été plus serrés concernant le sprinteur parfait pour notre équipe. Si Gaviria et Matthews ont notamment été cités, car plus complets, Kittel reste néanmoins pour la majorité d’entre nous l’homme le plus rapide du peloton, et ce n’est pas les 5 succès d’étapes engrangés lors du dernier Tour de France qui risquent de nous faire changer d’avis.
Le classicman :
Greg Van Avermaet : le coureur de classiques par excellence, présent du début à la fin de saison, et toujours prêt à lutter, même pour un accessit. Peut-être même d’ailleurs l’un des seuls à se préoccuper du classement UCI. C’est par ailleurs aussi pour cela que nous l’avons choisi, car contrairement à Sagan ou Gilbert, Van Avermaet, c’est l’assurance de marquer des points sur chaque course où il est engagé.
Le grimpeur :
Mikel Landa : intraitable aux côtés de son leader lors du dernier Tour de France, et impérial ensuite au mois d’août, Mikel Landa a prouvé qu’il était revenu à son meilleur niveau. Certainement le meilleur grimpeur du peloton en 2017, et un atout de poids pour quiconque voudrait briller sur un Grand Tour, sans oublier que le coureur basque a largement un succès sur la Vuelta ou le Giro dans les jambes.
La pépite :
Egan Bernal : Egan Bernal ou David Gaudu, le choix a été compliqué concernant la pépite de notre 9 idéal, et si le français fait une superbe première saison chez les pros, Bernal semble néanmoins cette année un cran au-dessus. Auteur d’une année pleine avec pas moins de 68 jours de course au compteur, il a montré qu’il était capable d’encaisser une grosse saison tout en restant compétitif jusqu’au bout, comme l’a montré sa 13ème place sur le Tour de Lombardie.
Les équipiers modèles :
Daniel Oss, Vasil Kiryenka, Julien Vermote : le choix le plus compliqué, et plutôt que d’aligner les stars, nous avons décidé d’opter pour un 9 équilibré, avec 3 co-équipiers modèles, prêt à se sacrifier sans sourciller pour leurs leaders. Et si de nombreux coureurs ont été cités, nous nous sommes finalement accordés sur 3 noms. Daniel Oss tout d’abord, précieux dans de nombreux domaines, et autant capable d’apporter une plus-value sur un chrono par équipes, que d’essorer le peloton sur une flandrienne. Vasil Kiryenka ensuite, l’arme fatale sur un Grand Tour pour ses leaders, capable de faire le train sur 3 cols consécutifs autant que de rouler dans la plaine, comme Oss, il a aussi l’avantage d’être performant sur l’exercice chronométré. Enfin notre dernière arme, celle-ci dédiée à 100 % pour notre sprinteur, Julien Vermote, le tueur d’échappée, capable à lui seul de décourager les audacieux en les laissant à portée de tir du peloton.
Le 4*4 :
Gianni Moscon : quitte à déplaire à ses nombreux détracteurs, et si l’on se réfère uniquement à l’aspect sportif, il serait malhonnête de ne pas au moins citer Gianni Moscon comme l’un rares coureurs à être capable de briller sur tous les terrains. Pour la majorité de notre rédaction, il est celui qui possède la palette la plus large. 5ème de Paris-Roubaix, 3ème du Tour de Lombardie, présent en montagne auprès de Froome lors de la Vuelta, le jeune italien a prouvé cette année qu’il avait de nombreuses cordes à son arc, et hormis la FDJ, on voit mal une équipe envisager de se passer de ses services.