Même si elle ne peut mathématique pas monter en World-Tour lors des 3 prochaines saisons, la formation Total Energies n'en reste pas moins concernée par la lutte pour le maintien. Et ce pour une raison simple, suivant l'identité des équipes qui vont descendre, le sort de la structure dirigée par Jean-René Bernaudeau sera différent, et les pensionnaires de l'effectif doivent à tout prix continuer sur leur lancée de la première partie de saison, si il souhaitent se faciliter les choses pour l'an prochain.
En effet, même si cet aspect du règlement est largement occulté par la lutte pour le maintien, les invitations automatiques sur les plus grandes courses du World-Tour pour les deux meilleures formations de la division Pro Team seront toujours effectives l'an prochain, et les équipes reléguées seront automatiquement ajoutées à ce classement.
Et c'est là où les choses se corsent pour Total Energies, car certaines formations potentiellement relégables ont marqué énormément de points depuis le début de l'année, et paraissent donc hors de portée. C'est le cas de Cofidis et Lotto-Soudal par exemple, et une descente de ces formations ne serait clairement pas une bonne nouvelle pour les vendéens.
A l'opposé, nul doute que Total Energies ne verrait pas d'un mauvais oeil la descente d'EF Education - Easy Post qui compte un retard très important, et ne paraît pas être en mesure de le combler en 2 mois, surtout que la formation EF Education - Easy Post a un peu d'avance, et une descente serait forcément la conséquence d'une très mauvaise fin de saison.
Quant à Bike Exchange, Movistar et Israel Premiertech, ces trois équipes sont plus ou moins dans les mêmes temps de passage que Total Energies, et pour les devancer fin octobre, il faudra donc signer une très grosse fin de saison, car ces formations devraient logiquement marquer beaucoup de points pour tenter de s'assurer du maintien.
Pour résumer, une descente d'EF Education - Easy Post et d'Israel Premiertech par exemple arrangerait beaucoup les hommes de Bernaudeau, alors qu'une descente de Cofidis et Lotto serait vue comme une catastrophe.
Par Charles Marsault