La FFC en pleine réflexion concernant le cahier des charges féminin 2024
Articles
Articles
Alors que les cas d'équipes tempêtes se multiplient malheureusement depuis quelques mois, et que l'UCI ne semble pas en capacité d'agir à l'heure actuelle sur la mise en place d'éventuels garde-fou pour éviter les situations désagréables, la FFC elle, est en pleine réflexion par rapport à la mise en place de mesures visant à professionnaliser le cyclisme féminin en France.
En effet, d'après des documents que nous avons pu consulter, les instances françaises sont en train de plancher sur un nouveau cahier des charges, censé être mis en place dès la saison 2024.
Et parmi les questions posées, vient celle du statut des coureuses, et notamment le fait qu'elles soient ou non salariées par les équipes. Un véritable sujet lorsque l'on sait que les arrivées des deux nouvelles structures Conti cette année ont fait passer le taux de coureuses salariées de 80% à seulement un peu plus de 50%.
Autre point essentiel, celui du budget minimum pour postuler à une place en division continentale, et la tendance qui se dégage à ce niveau est la suivante, c'est à dire un budget minimum de 750 000 euros pour une Conti française. Bien supérieur donc au budget de certaines nouvelles formations, qui ne rémunèrent pas les coureuses.
La 3ème question posée concerne elle le nombre de néo-pros minimum pour une équipe Conti, et sur ce point précis, l'unanimité ne semble pas se faire, puisque certaines équipes penchent pour 2 néo-pros, alors que d'autres elles, avancent le chiffre de 0.
Enfin, la dernière question relève elle du nombre de staff minimal, avec une tendance nette pour un seuil minimal de 4 salariés à plein temps.
Reste donc à savoir quels seront les différents arbitrages effectués dans les semaines et les mois à venir, et si la France jouera un véritable rôle de précurseur dans la professionnalisation du sport féminin.
En tout cas, malgré les différences de visions, la volonté est là, et la chose bien résumée, avec cette phrase : "Être professionnelle, c'est pouvoir vivre de son métier."
