Fortuneo – Samsic : un début de saison catastrophique
Si les performances des français et des équipes françaises de manière générale sont à saluer depuis le début de saison, il existe en France une norme bien connue qui fait que chaque vérité ou fait, possède son exception. Et malheureusement en ce qui concerne le « petit monde » du cyclisme, cette exception est bien réelle, et elle s’appelle Fortuneo-Samsic. Malgré une très belle année 2017, et un recrutement satisfaisant sur le papier, la formation bretonne est en effet complètement transparente depuis le début de saison.
Des recrues invisibles
En recrutant des garçons comme Amael Moinard, Warren Barguil, Sindre Lunke ou bien encore Jérémy Maison, tous membres du World-Tour la saison passée, l’équipe était censée apporter une plus-value importante à un groupe déjà performant. Seulement, force est de constater qu’après deux mois de compétition, ces recrues, débauchées parmi les formations de l’élite, n’ont pas donné satisfaction, puisque lorsque que l’on jette un coup d’œil aux chiffres, on s’aperçoit qu’aucune d’entre elles n’a levé les bras. Pire encore, aucun podium, ou même top 10 n’est à se mettre sous la dent.
Un noyau dur loin du niveau de 2017
Si les recrues ne se sont pas mises en valeur, on ne peut pas dire non plus que les cadres de l’équipe, si brillants en 2017, se soient distingués par leurs performances. Méconnaissables, les Laurent Pichon, Anthony Delaplace, Benoit Jarrier, ou bien encore Florian Vachon n’ont pas obtenu le moindre résultat probant, et là encore, il faut aller chercher loin dans les classements pour trouver trace d’un classement notable, puisque Benoit Jarrier a signé la meilleure performance de l’équipe sur une course de classe .1 minimum, avec une 7ème position lors du Grand Prix Samyn.
Quelles perspectives pour la suite de la saison ?
Si rien n’est définitif à cette période de l’année, le plus ennuyeux pour l’équipe Fortuneo-Samsic, réside dans le fait que le doute risque, si ce n’est pas déjà le cas, de s’installer dans les têtes des coureurs, et on connaît l’importance d’aborder une saison en levant les bras rapidement, ceci afin d’évacuer la pression liée à un si précieux premier succès. Espérons donc pour la structure dirigée par Emmanuel Hubert que celui-ci vienne rapidement, faute de quoi, on continuera d’épier les top 10, et à ce petit jeu là, pour l’instant, la meilleure perf de Fortuneo, c’est une 6ème place, obtenue dimanche lors de Paris-Troyes, épreuve de classe .2 qui regroupait autant de coureurs amateurs que professionnels.