Ça sera la mission principale de la formation Intermarché – Wanty Gobert cette année, tenter d’exister au plus haut niveau pour sa première parmi l’élite. Et au vu de l’effectif, les choses paraissent compliquées, et ramènent à notre débat sur un World-Tour à plusieurs vitesses.
Pas de tête d’affiche
C’est le premier problème de la structure belge, elle ne possède malheureusement pas dans son effectif un coureur capable de jouer les premiers rôles sur une épreuve majeure du World-Tour. Difficile dans ces conditions de prétendre à un succès de prestige ou même à un podium sur un des monuments de la saison.
Ni de sprinter de premier plan
En l’absence de leader, la formation aurait pu compter sur un sprinter vedette, mais malheureusement, ce n’est pas le cas, et les hommes rapides de l’effectif sont plus à même de briller sur les épreuves du calendrier UCI Europe Tour. Compliqué donc d’exister en World-Tour sans leader ni sprinter et il faudra donc se rabattre sur le calendrier européen pour tenter de briller.
Compter sur la densité du groupe et un collectif soudé
Malgré les points évoqués précédemment, tout n’est pas noir chez Intermarché – Wanty Gobert, loin de là, et ce qui fait la force de l’équipe, c’est la densité de son effectif, qui sans star, possède de nombreux très bons coureurs, capables de ramener des succès tout au long de la saison. Parmi eux, on citera forcément Odd Eiking, Loic Vliegen, Danny Van Poppel, Andrea Pasqualon ou encore Aimé de Gendt. Sans oublier les recrues bien entendu, Louis Meintjes, Riccardo Minali, Rein Taaramae et Georg Zimmermann pour ne citer qu’eux.