Destin d’équipier 2 : Nikolas MAES (Lotto Soudal)

Le jeune Nikolas démarre le vélo à l’âge de 12 ans après s’être essayé à d’autres sports tel le basket-ball. Au bout d’à peine 4 années de pratique, il montre des qualités indéniables, notamment de rouleur. Passé brièvement par la piste, Nikolas MAES va chez les Juniors et les Espoirs collectionner quelques accessits, en particulier sur son terrain de jeu favori, les classiques. Le Tour des Flandres est une course qu’il apprécie dès son plus jeune âge : il en termine 3e en Juniors après 6 années de vélo seulement et 8e chez les Espoirs.

Le Belge va alors toujours trouver sa route barrée par plus fort que lui. Stagiaire puis débutant chez Topsport Vlaanderen (alors Chocolade Jacques), il doit apprendre le métier et peine à confirmer. 

Il est pourtant recruté par Patrick Lefevere en 2010 qui souhaite faire de lui un équipier pour les classiques printanières. Nikolas n’aura pour ainsi dire jamais sa chance, toujours barré par de solides leaders tels Terpstra, Stybar et bien sûr Boonen avec qui il semble proche. Maes est aussi utilisé dans les trains des sprinters. 

Souhaitant pouvoir jouer sa carte plus souvent, il rejoint les rangs de Lotto Soudal en 2017. Mais le problème reste identique pour lui : il continue à jouer l’équipier modèle tout en terminant régulièrement dans les top 30 sur les classiques flandriennes. 

Cependant, reconduit pour deux ans fin 2018, Maes semble avoir accepté son sort "banal" de coureur cycliste. Mieux, il possède le sens du groupe et court (puis courra) toute sa vie pour les autres plus que pour lui. 
Pour mieux le cerner, le mieux est encore de le citer : « Je peux travailler pour les leaders de l'équipe. J'adore viser les victoires sur les grandes courses avec un leader comme Tiesj Benoot ou Tim Wellens. Quand on obtient un bon résultat, cela me donne de la satisfaction. Je savoure autant une victoire d'un coéquipier sur une grande course que quand je gagne moi-même une petite course. J'ai un lien fort avec tous mes équipiers et je peux être moi-même. » [Source : cyclismactu.net]

Olivier Dobiezynski.