Critérium du Dauphiné : les réactions après la 6ème étape

Julian Alaphilippe (vainqueur, au micro de l'organisation) : "J’avais vraiment envie de faire quelque chose sur cette étape. Mühlberger a voulu jouer avec moi dans la montée au col de Beaune, je lui ai dit que s’il ne voulait pas qu’on gagne, j’arrêterais de rouler. Je savais qu’il était explosif pour le sprint, alors il fallait que je me méfie. Finalement j’ai su garder mon calme pour gagner… de pas beaucoup mais c’est top. J’aime gagner et je fais du vélo pour gagner. J’avais à cœur de faire une belle semaine parce que je n’avais pas couru en France depuis quelques temps et jusqu’à présent c’est super : j’ai fait un beau chrono, je gagne cette étape. J’ai eu une petite frayeur en prenant un virage un peu large dans la descente. Mühlberger est un très bon descendeur et pour ma part je suis un peu moins à l’aise depuis ma chute dans le Tour du Pays Basque. J’ai failli aller à la faute."
Warren Barguil (Arkea - Samsic) : "Je suis satisfait de mon étape. Bien sûr ce n’est pas le scénario qu'on avait envisagé. On pensait qu’une dizaine de coureurs allaient se détacher dont un Arkéa-Samsic, finalement ils sortent à trois sans possibilité de rentrer sur eux. Aujourd’hui, je me suis rassuré, surtout après ma contre performance au chrono. Je finis avec le groupe des favoris, ça revient petit à petit mais il y a encore deux grosses journées tests."
Guillaume Martin (Wanty - Gobert) : "La dernière ascension n’était pas abordée avec un rythme excessivement rapide, mais je devais faire pas mal d’efforts pour remonter dans la roue des Ineos et des Movistar. Donc j’ai préféré attaquer afin de prendre un peu d’avance et de monter à mon rythme. C’était compliqué seul, car la montée était plutôt roulante. J’ai repris les roues sur le sommet pour terminer dans le premier groupe. Je garde le même esprit offensif, avec la volonté de prendre des risques pour remporter une étape ce week-end. Le général suivra peut-être, il faudra être attentif sur les ascensions de ce samedi, qu’on n’emprunte pas souvent."
Nicolas Edet (Cofidis) : "Je suis content de cette journée, je n'ai pas de regret à avoir. C'était une étape très longue (plus de 6 heures) avec le froid au départ et la chaleur à l'arrivée. Il va falloir bien récupérer : demain, ce sera une "vraie" étape de montagne, comme sur le Tour de France."