Pour sa 1ère saison en World-Tour, la formation Cofidis a connu des fortunes diverses, notamment en ce qui concerne ses recrues phares Guillaume Martin et Elia Viviani. Si le premier cité a brillé, notamment durant l’été, le second lui s’est en effet montré tout simplement transparent, alors que pour le reste de l’effectif, les choses ont été également compliquées, et au moment de dresser le bilan de la structure nordiste, on ne peut pas occulter le fait qu’elle n’a remporté que deux petits succès en 2020, surtout que ces victoires ont été glanées sur des épreuves mineures du calendrier.
Un bilan comptable en-dessous des attentes
Comme nous l’évoquions en introduction, le bilan comptable de la formation Cofidis est tout sauf satisfaisant, car l’équipe n’a levé les bras que deux fois cette année (une étape à la Tropicale et une au Haut-Var), deux succès obtenus avant le confinement et sur des épreuves de classe .1
Trop peu pour une formation du World-Tour (le pire bilan à ce niveau avec Movistar), et lorsque l’on se penche sur le classement UCI, les choses ne vont guère mieux, puisque Cofidis pointe seulement à la 19ème place.
La satisfaction Guillaume Martin
C’est le gros rayon de soleil dans ce bilan, la très belle saison réalisée par Guillaume Martin, qui s’est montré très régulier, surtout depuis la reprise. Et parmi ses plus belles performances, on retiendra forcément la 3ème place au classement général du Dauphiné, ainsi que le maillot à pois récolté lors de la Vuelta. Le tout sans oublier le rôle majeur qu’il a tenu lors des mondiaux auprès de Julian Alaphilippe.
Et l’échec Elia Viviani
Gros point noir de cette saison, le bilan du fantomatique Elia Viviani, qui est passé en 12 mois de sprinter redoutable et redouté, à coureur transparent lors des arrivées massives. Pourtant plutôt bien entouré, l’ancien champion d’Europe n’a pas remporté le moindre succès en 2020, et pire encore malgré une participation au Tour et au Giro, il n’a pas réussi à y signer le moindre podium. Un gros échec pour un coureur recruté à prix d’or, et dont le frère, Attilio, aura fait mieux en levant les bras en janvier lors d’une étape de la Tropicale Amissa Bongo.
Un groupe très juste pour le World-Tour
C’est le dernier enseignement de cette saison 2020 pour Cofidis, son groupe paraît un peu court pour le World-Tour, ce qui est logique en soit, puisque les hommes de Cédric Vasseur disputaient leur première saison dans l’élite. Il faudra donc continuer à densifier en 2021, sous peine de vivre une saison plus ou moins similaire, et certaines arrivées devraient déjà faire du bien qualitativement parlant.
La note de la rédaction : 11,4