Difficile de s’enthousiasmer pour la saison 2020 d’Ag2r-La Mondiale, qui avec seulement cinq succès au compteur et une 15ème place au classement UCI, n’a pas vraiment convaincu, loin de là. Malgré tout, il y a des données positives pour les hommes de Vincent Lavenu, notamment lorsque l’on se penche sur les performances de Benoit Cosnefroy, et les bons début en Grand Tour d’Aurélien Paret-Peintre et de Clément Champoussin.
Cosnefroy, moteur d’ag2r en 2020
Il est clairement le meilleur coureur de la formation Ag2r-La Mondiale cette saison. Vainqueur notamment du Grand Prix La Marseillaise et de l’étoile de Bessèges, mais aussi second de la Flèche Wallonne et de Paris-Tours, le jeune coureur normand continue de franchir petit à petit les paliers, et après le départ de Romain Bardet, il devrait avoir encore plus de libertés en 2021.
Déception pour le reste du groupe
Derrière Cosnefroy, et même si Nans Peters a remporté une belle étape lors du Tour de France, les choses sont beaucoup plus compliquées, et plutôt que de pointer X ou Y coureur, mieux vaut peut-être pointer la défaillance quasi collective, et le manque de résultats probants, pour un groupe qui ne s’est pas porté à la hauteur des attentes.
Mais des promesses chez les jeunes
C’est par contre le point positif de cette curieuse saison. Que ce soit grâce à Aurélien Paret-Peintre lors du Giro ou avec Clément Champoussin sur les routes de la Vuelta, on a vu deux très jeunes coureurs capables de montrer de belles choses pour leur premier Grand Tour. Et si l’on rajoute à cela la victoire de Dorian Godon lors de Paris-Camembert et un Jaakko Hanninen qui continue d’apprendre, l’avenir d’Ag2r-Citroen s’annonce radieux.
La note de la rédaction : 9