Bilans 2020, saison catastrophique pour Total Direct Energie !
Après une année 2019 pleine de satisfactions, on ne peut pas dire qu’il en ait été de même en 2020, où de bout de bout, les performances des coureurs de la formation Total Direct Energie se sont révélées être catastrophiques, à de rares exceptions près.
Une victoire sur un bien faible Paris-Nice pour maigre consolation
Si Bonifazio a remporté une étape d’un Paris-Nice dont le plateau ressemblait plus à une épreuve Pro Series qu’à une course du World-Tour et que Turgis a brillé en signant un top 5 sur le Tour des Flandres, c’est bien les seules satisfactions de cette saison 2020 à oublier très rapidement.
La faillite des leaders
Que ce soit Niki Terpstra ou Lilian Calmejane, les leaders de Total Direct Energie sont en grande partie responsables de cette année noire chez TDE. Et même si le premier cité a été blessé, il affiche un bilan archi faible, avec comme meilleur résultat, une huitième place obtenue lors d’une étape du Saudi Tour. Quant à Lilian Calmejane, il était lui aussi bien loin du compte, et malheureusement plus à l’aise pour se faire remarquer sur les réseaux sociaux que sur son vélo.
Et un groupe au niveau d’une petite Pro Conti
Derrière cela n’a guère été mieux, et si l’on met de côté Manzin qui a levé les bras sur les routes de la Tropicale Amissa Bongo, aucune performance n’est à relever, et l’équipe a été inexistante lors du grand rendez-vous de sa saison, c’est à dire le Tour de France, où, que ce soit en terme de résultats ou de comportement, elle a été à des années lumières de sa concurrente B&B Hôtels. Et à part Julien Simon qui s’est un peu montré, on ne peut pas dire que les choses se soient améliorées lors de la Vuelta. Bilan, aucune victoire depuis Paris-Nice pour Total Direct Energie, et seulement 11 podiums sur l’ensemble de la saison. Pire encore, la formation de Jean-René Bernaudeau a terminé très loin au classement UCI, à plus de 3 000 points d’Alpecin – Fenix !
Et au vu du ratio qualité de l’effectif sur le papier et résultats sur la route, c’est de loin le pire bilan de l’année en Pro Conti.
La note de la rédaction : 6,2