Le coureur : Alejandro Valverde
Même si il a moins gagné que lors des saisons précédentes, Alejandro Valverde a néanmoins réalisé une belle année 2019, avec à la clé de nombreuses places d’honneur. En difficulté au printemps, où il a été en retrait lors de la période des classiques, il a ensuite redressé la barre à l’approche de l’été, avec des succès obtenus lors de la Route d’Occitanie, puis le titre de champion d’Espagne. Régulier en juillet sur les routes du Tour de France (9ème), il a ensuite montré lors de la Vuelta qu’il avait toujours le niveau pour signer un podium lors d’un Grand Tour. Moins bien lors des mondiaux qu’il a abandonné, il s’est rattrapé en octobre pour finir sa saison sur une belle seconde place en Lombardie.
La confirmation : Richard Carapaz
Déjà très bon en 2018, Carapaz a encore clairement franchi un palier cette année. Vainqueur « facile » du Giro à la surprise générale, l’équatorien a dominé physiquement ses adversaires tout au long de la course. Seul bémol à sa saison, on ne l’a plus vu compétitif après le mois de mai, la faute aussi à une chute qui l’a privé de la Vuelta. Transféré chez Ineos l’an prochain, il devra se faire une place au sein de la meilleure équipe du monde sur les Grands Tours.
La déception : Marc Soler
Malgré une excellente saison 2018, Marc Soler n’a pas réussi à confirmer cette année. Et si il a souvent du se mettre au service de ses leaders voir se sacrifier, le grimpeur espagnol a néanmoins semblé physiquement un ton en dessous en 2019. Reste désormais à savoir si il parviendra à se relancer l’an prochain, avec forcément plus de libertés puisque la Movistar a laissé partir Landa, Quintana et Carapaz durant l’intersaison.
Les perspectives 2020
Difficile de savoir à quoi ressemblera la saison 2020 de la Movistar tant l’équipe s’est faîte dépouillée de la plupart de ses leaders durant le mercato. Et pour remplacer ces cadors, la structure espagnole a fait quelques paris intéressants, à commencer par Enric Mas, et sans oublier quelques jeunes pépites comme Jorgenson, Alba voir Rubio.