Si le Team Ineos a moins gagné que les saisons précédentes, le bilan est néanmoins positif, surtout lors des courses par étapes. Seuls bémols, une Vuelta complètement loupée, à cause de choix discutables concernant le leadership, et un groupe classiques qui n’a pas franchement répondu aux attentes...
Le coureur : Egan Bernal
Paris-Nice, le Tour de Suisse et le Tour de France, voici les 3 principales victoires de la saison pour Egan Bernal. Aussi impressionnant que Roglic lors des courses par étapes, le jeune colombien était une jambe au-dessus de la concurrence en juillet, et mis à part Thibaut Pinot dans les Pyrénées, personne n’a jamais semblé être en mesure de l’inquiéter.
La déception : Michal Kwiatkowski
Le choix aurait pu se porter sur Moscon ou Delacruz, mais c’est finalement la saison de Michal Kwiatkowski qui a retenu notre attention. Très bon en mars lors de l’enchaînement Paris-Nice, Milan-San Remo avec deux podiums à la clé, le polonais a ensuite complètement baissé pavillon. En retrait lors des classiques ardennaises, il a été très loin du compte sur le Tour de France, et sa fin de saison a été complètement anonyme. Espérons pour lui, qu’il saura retrouver de la fraîcheur et de la motivation en 2020.
La confirmation : Pavel Sivakov
Très bon lors du Tour des Alpes qu’il a remporté, Pavel Sivakov a ensuite abordé le Giro dans un rôle de co-leader suite au forfait d’Egan Bernal. Et le coureur franco-russe a su répondre aux attentes sur les routes italiennes en signant une très prometteuse 9ème place au général. De retour à son meilleur niveau en août après une coupure, il a remporté le Tour de Pologne avant d’enchaîner avec un bon Tour of Britain. Autre élément important pour Pavel Sivakov, il a su montrer qu’il était au-dessus de la plupart des pépites du Team Ineos cette année, ce qui devrait le faire progresser dans la hiérarchie de son équipe l’an prochain.
Les perspectives 2020 :
Lorsque l’on possède dans son effectif les trois derniers vainqueurs du Tour de France, et que l’on vient de recruter le vainqueur du Giro, on peut dire que l’horizon s’annonce plutôt radieux. Le seul enjeu au final pour le staff de la structure britannique, ce sera d’être capable de construire des programmes tout en ménageant les égos l’an prochain, notamment lors de la Grande Boucle, où entre Bernal, Thomas et Froome, il faudra forcément faire des choix.