Bilans 2019, 1ère partie de saison parfaite pour Astana

Difficile de trouver des points négatifs lorsque l’on évoque la saison de la formation Astana. Avec pas moins de 37 succès au compteur, et ce sans le moindre sprinter de premier plan dans son effectif, l’équipe kazakhe a impressionné, surtout en première partie de saison, puisqu’elle a signé 30 de ses 37 victoires entre février et juin.

Le coureur : Jakob Fuglsang

Exceptionnel entre mars et juin, Jakob Fuglsang a semblé marcher sur l’eau durant la première partie de saison. Vainqueur de Liège-Bastogne-Liège et du Dauphiné, il était également dans le coup pour la gagne lors des Strade Bianche, de la Flèche Wallonne et de l’Amstel Gold Race, et nous a offert tout au long du printemps un duel de très haute volée avec Julian Alaphilippe. Un peu moins costaud en fin de saison, il a néanmoins signé une belle 4ème place sur le Tour de Lombardie.

La déception : Miguel-Angel Lopez​​​​​​​

Même si il a remporté le Tour de Catalogne et celui de Colombie, Miguel-Angel Lopez a néanmoins déçu cette saison. Incapable de franchir un palier sur les courses de 3 semaines, le colombien que beaucoup voyaient comme un potentiel vainqueur de GT, semble désormais bien loin d’être en mesure de remporter ne serait-ce qu’une Vuelta. La faute à une trop grande inconstance notamment, comme on l’a encore vu cette année.

La confirmation : Alexey Lutsenko​​​​​​​

Année après année, Alexey Lutsenko semble progresser, et fait désormais parti des meilleurs coureurs du peloton. Auteur d’une très belle saison 2019, l’ancien champion du monde espoirs a remporté cette année pas moins de 10 succès, dont le Tour d’Oman ou le Memorial Pantani. Reste désormais à confirmer en s'offrant une victoire majeure sur une classique par exemple.

Les perspectives 2020 :

Comme cette saison, Astana devrait encore une fois s’avérer être une redoutable machine à gagner en 2020, et malgré quelques départs importants, l’équipe kazakhe a su également recruter malin, avec les arrivées d’Alex Aranburu, Alexsandr Vlasov ou encore Oscar Rodriguez. Le tout sans oublier le pari Fabio Felline, qui tentera de se relancer après plusieurs saisons compliquées.