BMC Racing Team : un sans-fautes jusqu’en juin
Victoires : 48
Classement World-Tour : 3ème
Le Bilan
Si la saison de la BMC a été quasiment parfaite jusqu’à fin juin, la suite a vraiment été un peu plus compliquée, et seul un grand Dylan Teuns a permis à l’équipe américaine de continuer à briller. Avec 48 succès (35 jusqu’à fin juin) au compteur et sans véritable sprinteur de premier plan dans l’équipe, le bilan reste néanmoins très positif, et la baisse de seconde partie de saison est avant tout liée à l’abandon de Richie Porte lors du Tour de France, et à la petite baisse de régime de Greg Van Avermaet.
Le coureur
Greg Van Avermaet : une nouvelle fois impressionnant au printemps, Greg Van Avermaet a de nouveau prouvé qu’il était passé dans une autre dimension depuis l’an dernier. Vainqueur de pas moins de 4 classiques World-Tour dont Paris-Roubaix entre mars et avril, le champion olympique aurait même pu réaliser le doublé avec le Tour des Flandres sans un accrochage dans le final qui a laissé le champ libre à Philippe Gilbert. Un peu moins percutant en seconde partie de saison, il a néanmoins répondu présent en signant de nombreux top 10 sur des épreuves World-Tour. Numéro 1 mondial incontesté, GVA a certainement réalisé sa meilleure saison chez les pros. En attendant encore mieux en 2018 ?
La révélation
Dylan Teuns : discret jusqu’à la Flèche Wallonne qu’il a terminé à la 3ème place, Dylan Teuns a ensuite réalisé une seconde partie de saison tonitruante, où il aura multiplié les succès avec une aisance impressionnante. Vainqueur tout d’abord du Tour de Wallonie, le belge a enchaîné ensuite avec des succès lors du Tour de Pologne et de l’Arctic Race of Norway, et par conséquent remporté 3 courses par étapes consécutives. Un peu plus discret en fin de saison, où la fatigue a certainement joué un rôle, le jeune coureur de la BMC sera l’un des coureurs à suivre en 2018 !
La déception
Samuel Sanchez : un vrai carton rouge pour Samuel Sanchez, symbole d’une génération aux pratiques douteuses. Contrôlé positif avant le départ de la Vuelta, l’espagnol, comme Pirazzi avant lui, ne manquera certainement pas au sein du peloton. Bon débarras dirons-nous !