Alors qu'elle n'est toujours pas capable de s'assurer que les arrivées de courses sont sans danger pour les coureurs, l'UCI brille dans un domaine, être sûre que ses règles insignifiantes sont appliquées. Et si il n'est pas ici question de remettre en cause ces dernières, c'est le timing qui pose question.
En effet, lors de la Vårgårda WestSweden, Marianne Vos s'est vue privée de sa victoire plus de 30 minutes après l'arrivée de la course. Une éternité à l'heure du cyclisme 2.0, où toutes les images sont disponibles en direct.
Coupable d'avoir retiré ses mains du guidon pendant 2 ou 3 secondes maximum, comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessous, la néerlandaise s'est en effet vu disqualifiée. Une décision, pour laquelle on laissera chacun juger de sa justesse, mais en tout cas une chose est certaine, elle aurait pu éviter d'avoir été prise de manière si tardive, et aurait du intervenir seulement quelques minutes après cette action jugée illicite, car le scénario aurait pu être totalement différent sans la présence de Vos à l'avant.
It looked like Marianne Vos had won #VargardaWWT for the 4th time, but the Dutch rider was disqualified for using the illegal ‘puppy paws’ position.
Was it a harsh decision? pic.twitter.com/gCeiW1pJci
— GCN Racing (@GcnRacing) August 7, 2022
Et pour l'UCI, c'est un nouveau camouflet, une preuve de plus que sous la présidence de David Lappartient, rien n'a véritablement changé, et qu'au lieu de faire preuve de réactivité et de justesse, l'instance dirigeante, sanctionne à l'aveuglette, trop longtemps après les faits, comme si il fallait à tout prix exister. Tout ça de manière complètement ubuesque, car lorsqu'il s'agit de prendre de véritables décisions, pour éviter une nouvelle édition des jeux du cirque sur les routes portugaises, ou bien s'assurer tout simplement qu'on ne prenne plus de risque lors des arrivées massives, elle pointe aux abonnés absents, au plus grand désespoir d'un nombre de coureurs et de coureuses de plus en plus importants, et de plus en plus lassés par les actions ou l'inaction de leurs dirigeants.
Par Charles Marsault